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    Sherlock Holmes
    Sherlock Holmes
    J'étais devant mon petit-déjeuner, j'avais une fois de plus la gueule de bois, j'avais passé ma soirée à boire pour oublier le fait que je ne suis pas censé réellement exister. J'avais l'air pitoyable, tout seul dans mon manoir à boire comme un trou tout seul. J'aurais dû m'inscrire aux alcooliques anonymes, mais je ne savais même pas s'il y en avait ici et puis c'était toujours amusant de se bourrer la gueule la nuit et de rigoler des conneries des gens à la télé, souvent je sortais de chez moi et je cherchais autre chose que de l'alcool, quelque chose de plus fort et qui pouvait me faire planer totalement et dans ces moments j'avais l'impression de ne plus avoir aucun problèmes, et de pouvoir être quelqu'un d'autre rien qu'une nuit, c'était réellement le pied. Mais le problème, c'était que le matin, je souffrais de migraine atroce, le jour où quelqu'un inventera de la drogue ou de l'alcool qui ne donnera aucun effet négatif, je l'épouse. Je finis rapidement mon petit déjeuner et je pris une aspirine, je pris ma douche, je m'habillai, etc...

    Je m'installais à mon bureau lisant un livre sur le droit, j'attendais mon premier rendez-vous, j'espérais fortement tomber sur une affaire intéressante, un homme, il venait sûrement du quartier pauvre vue ces fringues sales et son odeur nauséabonde. Il s'assit en face de moi, sur l'un de mes fauteuils, je pensais automatiquement à le laver. Je souris à la personne en priant pour qu'il ne me dise pas de conneries.

    -Bonjour, je ne sais pas comment vous le dire... Mais j'accomplis les messes basses des deeleur, il y a une vraie mafia, je vous donnerais tout ce que j'ai, j'économise depuis longtemps pour pouvoir faire appel à vos services. Je sais que cela coûtera cher, mais je vous en pris, j'aimerais que tout s'arrête.

    -Je vois, je veux bien vous aider, logiquement c'est censé être organisé comme une hiérarchie, j'aimerais savoir qui est au-dessus de vous !

    -Celui qui me donne des ordres est un petit deeleur, nommé Bob.

    Une fois cette conversation, l'homme rentra chez lui, je fis une petite visite chez Bob pour un joli interrogatoire, je voulais remonter jusqu'au chef, pour le faire tomber, mais ça allait être plus compliqué.

    Tout ce que je viens de vous raconter date d'il y a un mois, j'ai appris que celui qui me fournissait, lui aussi travaillait pour la même mafia. J'étais assis sur la chaise d'un bar, j'avais rendez-vous avec un informateur secret, il me donna l'adresse de quelqu'un qui pourrait m'aider à trouver le patron. Le soir-même, dans mon bain, je lisais mon courrier, car c'est agréable de lire son courrier dans un bain, je vous le jure, je reçus l'invitation pour un bal, on me mâchait le travail, j'avais juste à me pointer, trouver le propriétaire des lieux, poser mes questions et profiter du bal au maximum. Une fois le jour venu, je me pointais habillais du plus beau costard que je possédais. J'étais prêt à aller à un bal, j'entrais chez l'inconnu, ma mission : trouver Monsieur Gatsby ! Du coup, je demandais à tout le monde, à chaque fois où était Gatsby. Une fois en face de lui je soupirais et je dis :

    -Enchanté, je m'apelle Sherlock Holmes accepteriez-vous de répondre à quelques questions ?
    Jay Gatsby
    Jay Gatsby
    Un vinyle tournait dans le salon du manoir de Gatsby, jouant d'ancien morceau de Charleston des années 1920, alors que celui-ci attendait calmement que les invités de la soirée viennent et prennent place dans le jardin. Le milliardaire regardait par la fenêtre, d'un air morne... Il n'avait encore eu aucune nouvelle de la présence de son auteur sur Pandore, mais ce n'est pas exactement à cela qu'il devait s'affairer.

    L'horloge sonna, le vinyle s'arrêta de jouer, sûrement car il venait de finir de tourner, et il pouvait observer chaque personne de là où il était. Encore une fois, la plupart des personnes avait répondu à son invitation, même ceux auxquels il s'attendait le moins. Mais bon, ce n'était pas le moment de continuer à épier du regard ce qu'il se passait, il se devait de rejoindre la foule, puisque cela n'était qu'un spectacle pour lui, comme dans l’œuvre de laquelle il vient...
    Ah...Daisy...Il en avait encore des souvenirs de cette personne dont il était amoureux... Que de souvenir illusoire... Ah mais je divague !

    Gatsby descendit donc de son Salon, pour rejoindre l'extérieur où se trouvait tout ce qu'il y avait pour accueillir et satisfaire chaque personne, un buffet, des musiciens, un véritable diner-spectacle qu'il organisait à chaque fois, et saluer chaque invité comme il se doit, se donnant lui-même en spectacle, de cette façon vantarde qu'il avait de toujours surjouer ce qu'il n'était pas originellement : un homme qui était allé dans toutes les capitales d'Europe, qui a vécu partout dans le monde, qui fut diplômé d'Oxford...Bref, une rengaine qu'il jouait encore, même maintenant une fois arrivé à Pandore, tout cela à cause de son auteur.

    Puis, un homme s'approcha de lui, lui adressant une question un peu étrange, tandis qu'il était toujours en train de discuter, de façon ostentatoire à d'autres personnes qui se trouvait là, en buvant un de ses cocktails qui étaient populaires lors de la prohibition, dans son verre à Martini.

    "-Enchanté, je m'appelle Sherlock Holmes accepteriez-vous de répondre à quelques questions ? "

    Gatsby adressa alors un sourire amical à...Sherlock Holmes...?
    Et bien, ce nom, il le connaissait même bien avant qu'il se présente, seulement, il ne l'aurait pas reconnu. Fallait t'il remercier Fitzgerald pour l'avoir doté de suffisamment de Culture pour savoir d'où venait le personnage de Sherlock? le détective de l'auteur Arthur Conan Doyle? Peut-être... Toujours est-il que si Sherlock avait des questions à poser, cela n'était sûrement pas à propos d'un chat porté disparu ou d'un banal accident.

    "-Bien sûr, il n'y a pas de problème voyons~. Cependant, je pense que le sujet de ces questions ne sera pas très rose." dit-il en riant.

    Ah, une pointe d'ironie, Gatsby ne pouvait jamais s'en passer de toujours en ajouter dans ses phrases depuis qu'il était à Pandore.

    "-Permettez donc que nous allions en intérieur pour pouvoir discuter de cela, cependant, je n'aurais pas beaucoup de temps à vous accorder, j'aimerais tout de même assister au feu d'artifice ~ ." Demanda alors le milliardaire, en montrant la porte menant à l'intérieur du Manoir. Rare étaient les personnes qui pouvaient entrer à l'intérieur de ce dernier, et encore plus rare était ceux qui pouvaient y parler avec Gatsby.
    Sherlock Holmes
    Sherlock Holmes
    Je réfléchissais à pleine vitesse, observant chaque détail sur lui, dans sa voix, dans son allure, la seule chose que je pouvais dire, c'est qu'il était riche, ce qui était évident et ma réflexion était inutile. Je regardais les autres convives, certains dansaient avec un talent magnifique, je ne les enviais pas, je connaissais les pas de bases, mais lorsque j'étais obligé de danser, cela ne m'enchantait guère. Je vis qu'il comprit directement où je voulais en venir vis-à-vis de l'interrogatoire que j'allais faire dans son salon. Vu la taille de son jardin, je voulais voir l'intérieur, j'étais impressionné par la grandeur de son manoir, le mien avait l'air nain à côté de celui de monsieur Gatsby. J'aurais tellement aimé être dans mon monde et ne pas savoir que je n'existais pas réellement, j'aurais préféré rester dans cette fausse réalité et continuer mes aventures sans me poser de question sur qui suis-je réellement. Je regardais le grand propriétaire du manoir, il avait l'air gentil, mais ses yeux étaient couleurs d'or, ce que je trouvais captivant et qui était sûrement un signe qu'il aimait l'argent, de toute façon vu son manoir ça se voyait. Depuis mon arrivée je m'étais mis à lire quelques livres pour connaitre la plupart des habitants de cette fichue ville, j'avais lu le livre "Gatsby le magnifique" et j'ai trouvé la fin très émouvante, je connaissais à peu près son comportement, d'ailleurs je savais que Gabsty n'était pas son vrai nom. C'était quelque chose qui ressemblait fortement à Gabsty, c'était Gatz, si je me souviens bien, c'était son père qui le disait à l'enterrement de Gabsty tué par le mari, de l'amante, du mari de sa bien aimée Daisy. Le pauvre avait dû souffrir dans son livre. Je souris à son ironie sur la raison des questions et j'hochais la tête pour lui confirmer que les raisons de ma venue n'était pas rose. Je lui souris à mon tour et je repris la parole:

    -Ne vous en faites pas, je ne pense pas que ce sera long.

    J'ouvris la porte et je rentrais dans l'un des endroits les plus beaux au monde. Je repris la parole:

    -Cet endroit est magnifique. Je vais commencer par une question simple, quel est votre métier?

    Cette question était simple, je fixais le visage du mafieu, je savais qu'il était impliqué dedans, j'en étais sûr, c'était comme si j'avais un sixième sens et il m'indiquait que le grand patron était en face de moi. Je me retournais quelques secondes pour utiliser mon téléphone comme microphone, vachement pratique la nouvelle technologie. Je savais qu'il n'allait pas faire de faux pas, mais je voulais qu'après cet entretien, je puisse réécouter ce qu'il allait me dire.
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