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    Excalibur
    Excalibur
    I feel bad when you touch me.
    DANCING TIME !

    Le désespoir peut-il se lire dans les yeux de quelqu’un ?

    Genre, le gros désespoir des familles ?

    Puis, aussi, la peur intense et la panique ?

    Non parce que là, je crois que j’ai jamais été aussi peu rassuré de ma vie !

    Bon d’accord, je suis en faute ! A force de toujours refuser les soirées à boire de mes collègues, il fallait bien que je paye un jour.

    Dire que pour une fois, j’essayais d’être social…Uhhh…

    Bon. Résumons la situation. Essayons d’être calme, calme, cal…

    « AH ! »

    Je saute en l’air quand un danseur endiablé, me heurte l’épaule. Je frotte nerveusement, en fait, avec acharnement mon épaule et mon bras. Je me retiens de déchirer ma manche contaminée par la sueur d’un homme inconnu et je tremble de tous mes membres.

    Quelle idée, mais quelle idée j’ai eu d’accepter de venir avec eux, ce soir !

    Mais qui aurait crû qu’il m’emmènerait dans une boite de nuit ?

    Un endroit cool, jeune, branché, exubérant… Bref, de mon âge, qu’ils disait les collègues.

    Alors que je fais à l’aise le double de leur âge réel !

    Mais à quoi bon se plaindre ? Il faut dire, ils m’ont abandonné depuis longtemps à ma peur pour aller se déhancher sous les lumières stroboscopiques.

    Je me sens comme un homme dans une boite de sardines avariés, aux yeux morts et à l’odeur âcre de transpiration au lieu de vinaigre.

    Autour de moi, je ne jouit que de quelques centimètres d’espace libre. La soirée est particulièrement lucrative pour le patron, faut croire. Au dessus de la piste, le DJ et les platines s’en donne à cœur joie et j’aurais presque apprécié observer le spectacle si je n’étais pas en plein milieu de la piste !

    BORDEL !

    Le seul immobile, le seul l’air terrifié, le seul privé d’air.

    Franchement, je suis au bord de l’apoplexie !

    Je me sens mal et je suis dans un monde opposé au mien.

    Tellement opposé, que même Alice au Pays des merveilles pourrait pas test. Pour parler négligemment.

    Je déglutit, presque de travers. Je dirais pas non à une danse si j’avais pas peur des germes, mais là… Merci j’ai plus faim !

    Ma dose de changement à été prise, j’ai eu mon injection de folie, c’est bon, j’me casse.

    J’ai la boule au ventre, la gorge nouée, les pupilles dilatés et je crois que je n’ai jamais été aussi vulnérable.

    Finalement, je trouve la force de faire un pas en avant vers la sortie, sortant ainsi de ma petite mais non négligeable, zone de confort.

    OKAY NON NON NON ! OH MAIS IL FAIT QUOI L’AUTRE LA ! NA MAIS ! DEGAGE !

    Une sorte de bipède tanguant, l’air visiblement joyeusement ivre, viens d’essayer de me coller de trop près. En fait, plus précisément, il m’a foutu allégrement une main au cul avant de tenter de passer son autre main sur mes hanches.

    J’suis pas prude, mais tout de même ! Je me laisserais pas toucher par un gars bourré, qui sens la mauvaise bière et le dernier déodorant AXE « je suis trop masculin et des j’ai des boules bleues ». POINT BARRE.

    Je le repousse le plus violement possible, mais actuellement, mon état physique s’approche plus de celui du traumatisé que celle d’Excalibur le perturbé.

    Reprends toi Chastifol ! Tu veux te faire peloter par un mou du genoux qui à même pas ses yeux en faces des trous, ou tu prends les choses en main ?

    Faisant face à la peur, je recule le plus rapidement possible vers le fonds de la salle, la voie de la sortie étant bouchée par le vicieux dégeulasse.

    Qui décide de me poursuivre. Evidemment. J’imagine que mes yeux rouges lui évoquent la passion du coup d’un soir.

    Que les inventeurs et patrons de boite de nuits, brûlent en enfer pour avoir engendrés ce genre de fêtards.

    Volte-face. Je me fraie un chemin entre les danseurs, vers les platines, espérant pouvoir perdre le pervers.

    Les lumières bougent, clignotent, surchauffent. J’ai un instant l’impression de défaillir.

    Mais non. C’était qu’une impression. Meh.

    Finalement, je me retrouve…Coincé.

    Parce que sinon, c’pas drôle, hein ! MERCI LA VIE ! JE TE PETERAIS LES ROTULES !

    Derrière moi, je sens arriver, tel un animal acculé, les mains chaudes et moites de l’ivrogne. Je les imagine se promener le long de mon corps et une nausée me titille affreusement à cette pensée.

    Il faut que je me sorte de là !

    A droite, une foule opaque de jeunes gens m’empêche de passer. A gauche, pareil.
    Bon. Et bien…


    A peine l’ombre de mon bourreau aperçu, mon corps bouge par réflexe.

    D’un bond, je monte près des platines, essayant de les éviter du mieux que je peux. Mon harceleur m’attrape le pied, mais je le fais lâcher d’une ruade. Puis, je saute par-dessus les platines me cassant magistralement la gueule de l’autre coté, près du DJ.

    Ah. J’imagine que si cet endroit possède des gardes du corps, je risque fortement de m’y frotter. Mais c’pas grave. Qu’ils me fiche dehors ! Ca me soulagera.

    Les yeux pleins de larmes, l’air pathétique et le menton endoloris par ma chute, je m’assied au sol, me retenant de piquer une crise de nerfs.

    Bref, fondre en larmes ou hurler à la mort, ou m’énerver, ou quoi que ce soit d’autre.
    J’suis vanné ! C’trop pour moi, ce genre de soirée.

    Je regarde le Dj avec mes yeux embués. M’étonnerais qu’il voit mon état avec toutes les lumières. Dans un sens, ça me rassure. Mon honneur est sauf.

    Je me redresse en titubant, jetant rapidement un œil à la foule.

    Mon harceleur à jeté son dévolu sur un autre rouquin. Ouf.

    Je suis sauvé... Pour l’instant.


     
    Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
    Iracebeth Heart
    Iracebeth Heart

    Je vis la scène de A a Z. J'ai repéré l'homme un peu perdu qui ne dansait pas, le seul dans cette foule. J'ai vut l'ivrogne, j'ai vu sa fuite vers mon estrade, j'ai absolument tout vu. Il est venu se réfugier sur mon estrade. Je fit signe a un employé pour venir prendre la relève aux platines. Pour ma part, je prends le bras de l'inconnu plutôt fermement et je lui dit simplement :

    - C'est moi le patron ici, en plus d'être DJ, alors tu me suis sans poser de question.

    Je tire sur son bras et l'emmène à une table à l'écart. Je le fais s'asseoir, puis je vins m'asseoir juste a coté. Je plonge mon regard dans le sien.

    - La, tu me raconte tout ce qui s'est passé, d'accord ?

    Je levai la main, appelant une serveuse. Je lui donnai ma commande et elle partit chercher mon verre. Mon ton n'était pas froid et tranchant, mais un peu strict tout de même. Personne dans ma boîte de nuit n'a à vivre cela. Je veux savoir absolument tout et je me jure que cet ivrogne ne remettra plus jamais les pieds dans cet établissement.

    Quelques minutes après, en parlant du loup, je vis l'ivrogne arriver de côté. Il s'adressa à l'homme a mes côtés.

    - Hey toi ! Pourquoi tu es parti, tu es tellement mignon... Viens avec moi, je vais te faire du bien...

    Je regarde autour, mes gardes du corps son trop loin, je dois agir rapidement. Je mis ma main derrière la tête du jeune homme et je vins, sans crier gare, plaquer mes lèvres contre les siennes. Je dois avouer que je profite aussi un peu de ses lèvres. Je crois que c'est ce que l'on appelle rouler une pelle. Je me retirai et je regardai l'ivrogne.

    - Il est a moi, alors si tu oses lui refaire des avances, tu auras affaire a moi, c'est bien clair ?

    L'ivrogne me regarde d'un air surpris. Il n'avait même pas remarqué ma présence. Moi, entre-temps, j'ai reculé de l'inconnu pour éviter qu'il ne soit encore plus mal à l'aise. L'ivrogne ne savait plus où se placer, il réussit à balbutier :

    - Dé... désolé monsieur Heart... je ne ... le referai plus...

    Sur ses mots, il prit la fuite. Je crois lui avoir fait suffisamment peur, ce qui était exactement le but recherché. Je me retournai vers l'inconnu.

    - Désolé, mes gardes sont loin, c'était le seul moyen pour qu'il te lâche... Alors, on parlait de quoi déjà ?

    Je reprends avec un grand sourire aux lèvres. Il faut le dire, j'étais amusé de la situation et du petit malaise. J'Espère qu'il comprend que ce baiser était sans aucune arrière-pensée... même si ce n'était pas totalement désagréable, je dois l'avouer. Évidemment, moi je ne suis pas troublé par mon geste. Pour l'Avoir fait un million de fois, je peux dire que ce n'est certainement pas moi qui serais déstabilisé par un simple petit baiser, sans émotion en plus. Bon, ok, peut-être que le baiser n'était pas aussi petit... en fait, il n'était pas petit du tout, mais je ne me sens pas mal pour autant.
    Excalibur
    Excalibur
    I feel bad when you touch me.
    DANCING TIME !

    Oh.

    Oh chiottes.

    Ma tête se vide. Mes pensées sont troubles.

    Je… Je tuerais bien ce gars, là, tout de suite.

    La musique résonne dans un coin obscure de mon crâne, je ne fais même plus attention au pervers. Je garde juste des yeux, immenses et incrédules sur le patron de la boite. Je crois que je tremble.

    Je ne saurais dire si c’est de fureur, de dégoût ou de surprise.

    Pendant un instant, j’ai la vague impression que je vais perdre le contrôle. Que je vais faire un massacre.

    Que je vais me lever, empoigner ce mec par le col et le bouffer vif.

    Pendant un instant, je nage dans la haine. La plus totale. La plus pure. J’ai envie d’arracher mes lèvres. De relever mes manches et de me battre.

    Là, tout de suite, sérieusement.

    Vraiment, me battre.

    Une perle de sueur coule le long de ma tempe. Puis vient s’écraser sur la banquette.

    Je détourne le regard, soudainement, l’air certainement traumatisé. Je ne sais pas combien de temps j’ai regardé ce mec, mais actuellement, un long et pesant silence règne. Le silence embarrassant, celui qui vous dit qu’il y à un pépin quelque part.

    Je sens mes yeux encore humide, mais les larmes ne coulent plus.

    La panique à fait place à quelque chose de plus froid. De plus déterminé.

    Je veux juste, sortir de là. Mes nerfs ont craqués.

    Mes mains serrent avec nervosité le tissu de mon pantalon. Doucement, mais surement, la musique revient en premier plan. J’inspire un grand coup. J’inspire cet air souillé, puant et austère. Étouffant.

    Je suis encore en tenue de boulot, maintenant que je remarque la chose.

    Je retire ma veste et la jette sur le côté assez brusquement. Je fais de même avec ma cravate, puis ouvre un peu le col de ma chemise.

    J’ai besoin de respirer !

    Un coup d’œil rapide et plein d’indifférence à mes vêtements et je recentre mes idées sur l’homme à mon côté.
    Je lève mes yeux rouges vers lui. C’est d’une voix forte et ton bien trop calme, juste ponctué d’un imperceptible tremblement, que je m’exprime alors.

    « Tu es le patron, c’est ça ? Fais-moi sortir d’ici. »


    Je me rends compte que je suis trempé par ma transpiration. Il fait chaud et j’ai donné trop d’énergie à vouloir fuir l’autre dégénéré. J’ai soif et ma vision un peu sautillante, m’indique que je ne pourrais pas tenir encore très longtemps dans cette atmosphère confiné.

    Soif.

    Quand la serveuse arrive finalement avec le verre du DJ, je lorgne dessus comme un rescapé du désert. Mais me contient.

    J’en suis réduit bien bas…

    Je n’ose pas m’approcher et c’est toujours dans mon immobilise, que je poursuivis mes paroles.

    « Écoute, je suis désolé pour le désordre… Je ne voulais pas, j’ai…J’ai paniqué. J’ai…Je n’ai pas l’habitude de ce genre d’endroit. Je ne voulais pas te gêner. Tu ne me reverras plus jamais ici, je te donnerais ce que tu veux, mais je t’en supplie, fais-moi sortir de cet enfer. S’il te plait… »

    Soudainement, je me sens nauséeux et mon corps échappe à mon contrôle. Inspirant et soufflant désespérément, je m’étale contre mon siège et me concentre.

    « …J’ai soif ! Tellement soif… »


    Je m’accroche à une des lumières stroboscopique et je me maintiens éveillé. Je tourne à nouveau la tête vers le patron et plonge mes pupilles dans les siennes.

    « S’il te plait… Fais-moi sortir de là ! »



    Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
    Iracebeth Heart
    Iracebeth Heart
    Le comportement du jeune homme changea radicalement. Il eut d'abord très chaud, puis très soif. Je devins inquiet lorsqu'il s'étala sur le siège. Il avait raison sur un point, il fallait qu'il sorte d'ici. Je vint l'aider sans l'ombre d'une hésitation dans le regard. Je passai mon bras sous ses jambes, l'autre étant sur son dos. Je le soulevai dans mes bras, me doutant qu'avec une cris e de cette envergure, il ne pouvait sortir d'ici par ses propres moyens. Je le transportai vers une porte, que mes gardes ouvrirent pour me laisser passer. Je montai un escalier. Cette partie du complexe m'était strictement réservé et était insonorisé. Du coup, plus de stroboscopes, de lumière aveuglantes et de musique électronique. J'ouvris la porte d'une petite pièce et vint l'étendre sur un canapé.

    Je postai deux autres gardes dans le corridor pour s'assurer qu'il n'Y est pas un autre fou qui déciderais de venir nous déranger ou draguer le pauvre jeune homme qui semblait complètement perdu et angoissé. Il a été traumatisé une fois, mais pas deux. De toute façon, le rythme cardiaque de l'inconnu doit descendre, sinon son pauvre cœur va exploser, il ne tiendra jamais le coup.

    Je me dirige tout de suite vers un frigo, que j'ouvre. Je prit une bouteille d'eau, l'ouvrit et lui tendit. Il semblait faire une sorte de crise d'angoisse ou un truc dans le genre. Au moins, ici, tout est calme, il pourra se reposer. Je vint m'asseoir a ses côtés et attendit patiemment qu'il soit dans un état un peu plus calme. Je n'Ai jamais vu quelqu'un dans cet état, et j'avoue qu'il m'a tout de même fait peur. Après tout ce qu'il a vécu ce soir, il mérite que l'on s'occupe un peu de lui. Je crois être en partie responsable de son état, mais c'était dans le but de l'aider, et non de lui faire du mal. Maintenant, il était de mon devoir de lui venir en aide, même si je suis, de base, un méchant et que je n'ai aucune idée de comment être gentil et généreux. Je vais me forcer et faire de mon mieux, même si cela ne sera pas évident...
    Excalibur
    Excalibur
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    DANCING TIME !

    Bordel.De.Merde !

    Ca fait genre, j’sais pas, si mois que j’ai pas eu une telle crise d’angoisse ?

    Bah, étrangement, ça ne me manquait pas.

    Avec une sorte de vénération pleine de gratitude qui me donne la gerbe, j’attrape la bouteille d’eau, mord le goulot et laisse le liquide couler le long de ma gorge. Doucement, je me réhydrate, avalant gorgée après gorgée, toujours plus d’eau.

    Quand ma bouche abandonne finalement le plastique, je me sens mieux.

    Plus propre.

    Je m’assois, les mains encore tremblantes et les yeux rivés vers le mur.

    Le silence. La lumière, fixe. Le vide, autour de moi.

    C’est avec une sensation étrange, que je remarque que peut-importe que tout autour de moi soit sale ou pleins de bactéries. Je me sens déjà tellement souillé, que je ne relève plus les détails.

    Il faudrait me rouler dans la boue, pour que je me remettre à hurler.

    Ma respiration est haletante, saccadée. Je crève encore. Et quelque part, dans mon esprit, je n’arrive pas à expliquer cet état dans lequel je me mets.

    A une époque, tout ça, toute cette saleté, je n’en avais que faire. Alors pourquoi maintenant, me revoilà… Maudit. Certain arrive à Pandore, dans une vie meilleure. Meilleur corps, meilleur mental, meilleur physique, meilleure destinée.

    Et moi ?

    Moi l’épée.

    Et bien, je n’en suis plus une. Et pour payer mes crimes, me voilà à craindre ce qui m’entoure. Alors que le monde, devrait me craindre.

    Je pousse un terrible soupir. Un souffle de vie qui s’échappe lentement d’entre mes lèvres frémissantes.

    Je lève la tête et le visage de mon « sauveur » me rappelle que je ne suis pas seul ici. Pas tout à fait.

    J’essaye d’effacer mes réactions en demi-teintes, de lui montrer que je vais mieux, mais mon visage reste crispé.

    Je n’arrive plus à sourire…

    « Merci de m’avoir sorti de là. La situation n’était plus tout à fait amusante en salle. »

    Je pose avec délicatesse la bouteille au sol. Puis j’essaye de me lever, me retrouve chancelant, lève un pied pour faire un pas, puis retombe lourdement sur le canapé.

    Ma tête ne tourne plus, mon esprit se fait plus clair et lucide de secondes en secondes, mais mes jambes m’ont lâchées.

    Elles ne me portent plus. Ces lâches.

    Pendant un instant, je me plie en deux en murmurant des suppliques inaudibles.

    « Allez…Saletés… Vous êtes des saletés…Portez-moi… »

    Je relâche un sanglot étranglé. Frustration, quand tu nous tiens… Mon diaphragme s’emballe, mais d’une brusque contraction des abdominaux, annihile toute rébellion de l’organe réfractaire. Je me redresse lentement et fais un signe de tête reconnaissant à mon aide imprévue.

    « Merci encore d’avoir abandonné vos platines pour me sortir de là. Je vous promets que ce genre d’incident ne se reproduira plus. Plus jamais. »

    Et c’est le cas de le dire. Plus jamais, je ne foutrais un pied son cet endroit. Même pas un orteil.

    « Si j’ai fait des dégâts par inadvertance, en grimpant sur les platines, je rembourserais. Si vous avez une sortie d’urgence, je peux passer par là pour retrouver l’air frais. »

    L’air frais ! Je ne peux empêcher une pointe d’empressement et de soulagement anticipé d’échapper du ton de ma voix.

    J’étire ma colonne vertébrale pour prendre une profonde inspiration.

    « Mais je fais faute à tous les égards. Je me nomme Excalibur. Et vous ? Qui êtes-vous ? »


    Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
    Iracebeth Heart
    Iracebeth Heart
    Il me semblait être encore faible et fragile, ses jambes ne semblaient plus vouloir le porter convenablement. Il finit tout de même par tenir debout. Par réflexe, je me suis levé pour le soutenir si jamais ses jambes l'abandonnaient encore une fois. Il se soucie des platines. Il n'a pourtant absolument rien fait, il est juste monté sur l'estrade, rien de plus, d'ailleurs, un de mes gardes du corps sera licencié dès ce soir. Personne n'a le droit de monter ainsi sur l'estrade du DJ, personne. Je n'en veux évidemment pas à cet homme d'être monté, ce n'est, en quelque sorte, pas vraiment de sa faute, il n'a fait que chercher a fuir, mais plutôt a cet homme que j'ai engagé qui a laissé passer un intrus. Il ne faut surtout pas que ce genre de chose se reproduise à nouveau.

    - Vous n'avez causé aucun dommage au platine, la seule chose qui changera sera le renvoi du garde qui était supposé vous empêchez de monter là.

    Je tentais de le rassurer un peu, car il n'a effectivement causé aucun dégât et aucun bris de matériel. Il se présenta à moi. Il se nomme Excalibur. Nous devons venir de deux univers bien différent, puisque se nom n'évoque aucun souvenir et ne me dis absolument rien. Je lui rendit la politesse, bien entendu.

    - Enchanté de faire votre connaissance Excalibur, je suis le propriétaire et dictateur de ces lieux. Monsieur Heart, Iracebeth Heart.

    Je lui offris un large sourire. Je trouve plutôt marrant que les gens me prennent pour un dictateur car... c'est complètement vrai. Je suis tyrannique, je n'accepte aucun égarement de la part des membres du personnel. Cette attitude est probablement une partie de l'ancienne mois, lorsque j'étais reine de pays et que les gens me craignaient. J'ai tout fait pour changer, mais cette partie de moi reste présente lorsqu'il est question de la gestion de ma boîte de nuit.

    - Si tel est votre désir, venez avec moi, je vais vous conduire à la sortie de secours et vous pourrez retourner chez vous.

    Je me retournai vers le garde du corps le plus proche, qui avait tout entendu et de claquai des doigts. L'homme compris qu'il était désormais de son devoir de nous emmener vers la sortie. D'un geste, j'invitai Excalibur à le suivre. Pour ma part, je marchai à ses côtés pour éviter qu'il ne chute à nouveau. Je ne veux pas le voir se blesser, je suis donc alerte au moindre signe de faiblesse de sa part, prêt à agir.

    Je sens qu'après une soirée comme celle qu'i a vécu, je ne risque pas de le revoir ici, mais bon, j'ai put faire un peu sa connaissance, et qui sait, peut-être allons nous nous revoir un de ses jours. Il n'est pas trop déplaisant et j'ai tout de même aimé l'embrasser, même si c'était pour les besoins de la cause. Voir son regard confus, puis colérique m'a fait beaucoup rire, il n'est pas habitué aux gestes tendres, et a l'amour non plus, j'en suis persuadé. Moi, je ne l'aime pas outre mesure, mais il est sympa.

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