On dit de moi que je suis • Pervers ϟ Perfectionniste ϟ Serviable ϟ Jaloux  ϟ  Bavard  ϟ Volage ϟ Courtois ϟ Sensuel   ϟ Compréhensif  ϟCharmeur   Intéressé ϟ Social

Mais au premier abord je suis • Commençons par la description de ta réelle forme. Tu es un Corbeau tout ce qui a de plus normal avec un plumage sombre comme la nuit et des yeux noirs. Ton bec et crochu et tes serres sont acérées, idéales pour déchiqueter les proies même si, comme c'est le cas avec ceux de ton espèce, tu préfères te contenter des restes, comme des proies déjà mortes.

Passons à présent à la forme que tu as à Pandora. Il s'agit d'une silhouette un peu plus grande qu'un humain normal et une peau pâle. Ce qu'il te reste de ta forme de Corbeau sont tes yeux noirs assortis à tes cheveux courts, également noirs de jais, ce qui rappelle ton plumage. Tu as également conservé un vestige de ta forme animale originelle dans le sens où, quelques fois, à ton bon vouloir, tu es capable de faire apparaître deux larges ailes noires dans ton dos. Pour ce qui est de ton langage aussi. Bien que tu as conscience qu'il faille que tu adopte un langage humain, il t'arrive, quelques fois, de terminer tes phrases par "crooaa". Un vieux réflexe de corbeau en sommes.

Pour ce qui est de tes vêtements à présent, ils sont chics et élégants. Pourquoi un tel choix ? Pour plusieurs raisons en fait. Premièrement, parce que le noir rappelle la couleur de ton plumage original de Corbeau et que tu es plus à l'aise à porter cette couleur. Mais également parce que la tenue en queue de pie rappelle également le fait que tu es un Oiseau et te donne l'illusion de voler même si ce n'était pas une réalité et puis... en tant que Escort Boy a présent, tu te devais d'être physiquement impeccable pour les hommes qui désiraient avoir ta compagnie pour la soirée (même si tu t'arrangeais toujours pour rester la nuit ne voulant pas dormir dehors)  

Tout commença ainsi. Au départ, tu n'étais pas un Escort Boy mais un Corbeau comme les autres qui vivaient comme ses congénères.  Pourtant, un événement ne tarda pas à intervenir dans ta vie d'Oiseau. Alors que tu avais volé pendant plusieurs heures, tu trouvas un arbre à la branche duquel tu te posas pour te reposer.
Tu étais alors entrain de te lisser tranquillement les plumes, profitant de cet instant de répit lorsque tes yeux croisèrent quelque chose d'étrange sur le sol. Curieux, tu te penchas en avant : c'était rond et cela semblait être lourd. Tu essayas d'abord de le picorer mais vu que tu n'y arrivais pas, tu le pris directement dans ton bec.
Difficilement, parce que l'objet était lourd, tu l'apportas jusqu'à ta branche en l'ayant toujours dans ton bec. C'est à ce moment là que ta route croisa celui d'un renard. Drôle de rencontre, n'est ce pas, Corbeau? Apparemment, l'animal était intéressé par le curieux objet que tu avais dans le bec.
Tu te mis donc à regarder cet animal qui commença à parler et à se répandre en flatteries à ton égard. Pauvre Corbeau. Tu fus bien naïf d'accéder à sa requête simplement parce qu'il trouvait que tu avais une « belle voix ».  Tu fis alors l'erreur d'ouvrir un large bec pour laisser tomber l'objet au sol, qui atterrit aux pattes du renard.
Ce fut à partir de là que tu compris – mais un peu trop  tard – la leçon. Pourtant, tu avais beau te dire que cela ne se reproduirait plus, à chaque fois que quelqu'un te flattais, tu laissais ton orgueil en profiter et te faisais toujours avoir. Un jour, cette situation finit par te perdre, mon pauvre Corbeau.
En effet, alors que tu te restaurais sur le cadavre d'un animal tué par un autre animal et abandonné ici, tu vis la présence d'une hyène. Celle-ci, aussi affamée que toi, tenta d'abord de te pousser en t'intimidant mais tu ne te laissas pas faire ,protégeant ton repas bec et serres. La hyène reproduit alors le même schéma qu'avec le renard et, cette fois ci, l'histoire se répéta mais avec un dénouement différent et dramatique.
Pauvre Corbeau ignorant, tu ne savais donc pas que les hyènes attaquaient en meute? Pendant que l'une te flattais, une autre s'approchait de toi par l'arrière pour t'assener le coup de grâce. La dernière chose que tu vis, Corbeau, fut tes plumes déchiquetées. Après? Tout devint noir autour de toi.
Quelques  temps plus tard cependant, tu te réveillas dans une autre ville et... sous une forme humaine dans un uniforme assez étrange mais élégant. Ton apparence était différente mais tu gardas tout de même des vestiges de ta forme originelle avec tes cheveux noirs et tes yeux de la même couleur.
Il te fallu un peu de temps pour t'habituer à cette nouvelle forme et essayer de trouver quoi faire dans cette ville. Tu pouvais utiliser tes ailes et te transformer mais ce n'était pas automatique. Depuis deux ans donc que tu étais dans cette ville, tu arpentais les rues, à la recherche de compagnie, squattant les habitations des hommes avec lesquels tu rentrais afin d'avoir un toit sur ta tête.