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    Anonymous
    Invité


    Cendrillon ( Cinderella )

    Je me nomme Cinderella mais on m'appelle plus généralement Cendrillon, Cin. J'ai été créé/je suis mort Il y a fort longtemps. Ma mort semblerait se situer au XVIII-XIX siècles et il semblerait que je fasse parti des Créations. Je suis la création de nombre de conteurs mais dont on retiendra principalement Charles Perrault. Je suis apparu à Pandore il y a 3 ans et j'exerce désormais la profession d'homme de ménage. Cela me permet de vivre pauvrement. Pour me représenter, j'ai choisi Balder de Kamigami no Asobi.


    Caractère et physique • This is how I am
    On dit de moi que je suis • Fragile ϟ Malentendant ϟ Bon & Attentionnéϟ Peureux (des autres, des hommes notamment entreprenants) ϟ Doué mais parfois maladroit ϟ adepte de la soupe de citrouille et des petits poisϟ présence faible ϟ Nostalgique ϟ Ancien grand rêveur ϟ Atteint d'Ostéogenèse Imparfaite (Maladie des os de verre) ϟ A une légère tendance à prendre la poudre d'escampette.

    Mais au premier abord je suis une beauté fragile• Aujourd’hui, après m’être réveillée dans le corps d’un homme, je me trouve néanmoins plus petit que la normale, atteignant lorsque je me tiens debout et droit, le mètre soixante-trois. J’ai gardé une apparence délicate sous mes courbes masculines, mon corps sculpté finement se mouvant constamment avec grâce,  ma peau se révélant toujours aussi satinée et blanche que celle du temps où l’on me reconnaissait la beauté d’une princesse. De longs cheveux soyeux encadrent mon visage d’ange, leur blond éclatant en semblant être l’auréole. Mon audition me faisant défaut, il m’arrive de cacher derrière elles, un petit appareil me permettant de mieux entendre mon prochain. Mes yeux d’un bleu limpide sont le reflet du ciel où séjourne ce soleil, dont la couleur est semblable au sourire qui vient illuminer chacun de mes traits et cache derrière lui toute la noirceur de mes tourments intérieurs. Cette fragilité qui émane de moi est loin d’être une illusion. Je le suis plus que tout être au monde, si bien que l’on pourrait prendre peur de m’enlacer au risque de me briser. Si mon physique attire les regards, je reste une fascination qu’il n’est permise que d’effleurer. Mon corps est devenu si froid.  Mais j’ai bien trop peur de chercher à le réchauffer au creux des bras de quelqu’un.


    Histoire • Tout conte a un début et une fin
     

    Qui suis-je, d’où viens-je, quel est le début de mon histoire… ? Au fond je ne me souviens moi-même de quelle a été la première personne à conter les péripéties de cette jeune et pauvre femme qui grâce à une rencontre inopinée et une pantoufle perdue s’est élevée au statut de princesse. J’ai vu le jour dans tant de pays différents, aux quatre coins du monde et le récit de ma vie n’en a été que plus différent au fil des siècles. Qui suis-je vraiment ? Rhodope dont la pantoufle volée par un oiseau a séduit un pharaon ? Oochigeas, la petite marquée par le feu qui sut voir le chasseur qui se rendait invisible ? La Gatta cennerentola  de Giambattista Basile ? On m’a tant nommé, de Cendrillouse à Souillon, de Cucendron à Aschenputtel. Il semblerait que mon véritable prénom ait été Lucette, mais pour qui ? Je ne suis que ce que les auteurs ont fait de moi, et face à tant de visages, tant d’appellations, j’aurais pu jusqu’à me perdre moi-même. Mais lorsque ma vie a soudain pris un terme et eu un nouveau départ en la terre de Pandore, certains souvenirs m’étaient en réalité plus clairs dans mon esprit que d’autres. Et ce fut ma vie en tant qu’œuvre du célèbre écrivain français Charles Perrault qui fonda alors mon identité. Me voilà Cendrillon. Sans doute fut-ce une chance pour moi que le Narrateur en ait décidé ainsi, car ce conte fut sans doute le plus doux qu’il m’ait été donné de vivre. L’on y apprend que la bonté est la plus grande des richesses et que le pardon vaut mieux que toute chose. On y apprend aussi l’importance des liens avec ceux qui nous protègent et ne veulent que notre bien.
    Mais voici que je vous dévoile les morales avant même de vous conter ce qu’à donc été cette histoire fabuleuse.  

    Beaucoup d’entre vous la connaissent déjà et je ne pourrais guère la raconter mieux qu’elle le fut sous la plume de mon auteur. Cependant, laissez-moi au moins vous en donner les grandes lignes.



    J’étais, fille d’un homme qui dans la tragédie du destin avait perdu sa femme et tendait à se remarier avec une nouvelle épouse qui avait déjà eu de sa première union, deux filles. Malheureusement, cette belle-mère ne fut pas aussi bonne que je l’aurais sans doute souhaité et je me retrouvais bien vite à m’occuper des tâches dégradantes, me retrouvant servante sous mon propre toit. Je n’osais cependant me plaindre de ma situation. Je n’aurais fait qu’importuner mon pauvre père et en récolter sa mauvaise humeur et quelques médisances.  

    Vint un jour où l’on annonçait que le Prince organisait un bal. Mes belles-sœurs s’apprêtaient déjà et je les aidais dans cette tâche de mes mains délicates qui coiffaient sans pareilles. Malheureusement, ma place de Cucendron ne me permettait point d’espérer y aller et j’en pleurais lorsque je fus laissée seule le soir du grand évènement. Ce fut sans compter la présence de ma marraine qui me voyant en pleurs me promis de réaliser mon très cher souhait. En quelques coups de baguette magique, elle transforma alors citrouille en carrosse, souris en chevaux, rat en cocher, lézards en laquais, et mes souillons en une somptueuse robe d’or et d’argent, sans oublier mes uniques pantoufles de verre.

    Je m’en fus alors et cette soirée se révéla inoubliable. Tous les regards étaient tournés vers moi et l’on m’admirait sans retenue. Mais il fut un regard parmi tant d’autres qui ravit mon cœur. Celui du Prince lui-même. Hélas, onze heures trois-quarts sonna qu’il me fallut sortir de ce beau rêve et retourner dans ma pauvre maison sous mon apparence misérable. Même mes sœurs dont j’avais pris la liberté d’aller leur offrir quelques fruits durant le bal ne m’avaient point reconnu. Elles vantèrent même ma beauté sans le savoir.

    Quelle ne fut pas ma joie lorsque le lendemain je me retrouvais à nouveau au bal sous mon grand apparat. Le Prince n’avait d’yeux que pour moi et je me laissais transporter par chacun de ses mots plus doux les uns que les autres. J’aurais voulu rester auprès de lui pour l’éternité, sa présence seule me faisait chavirer, et je me perdais tant et si bien que ce fut le tintement de la cloche sonnant minuit qui me fit sortir de mes tendres songes. Je dus m’enfuir honteusement et en perdis l’une de mes pantoufles. Mais je ne fus jamais aussi heureuse d’une telle maladresse que le jour où l’on annonça que le Prince épouserait celle qui la chausserait avec justesse. Après être passé à maints pieds, je réussis à ce que l’on m’accorde le droit d’essayer et ce fus sans surprise pour moi mais énormément d’étonnement pour les autres qu’elle m’alla à ravir. Mon destin fut alors définitivement scellé à celui du Prince, l’homme que j’aimais, et dans ma grande bonté je pardonnais à mes sœurs leurs  méchancetés. Tout me promettait alors une fin heureuse…



    C’était là que pour vous le conte se finissait. Hélas pour moi, ma vie eut une toute autre continuité, à laquelle je ne me serais sans doute jamais attendu.
    À peine le livre avait-il eu le temps de se refermer que de nouvelles pages s’écrivaient, dans le lieu que l’on nomme Pandore.

    Je me retrouvais alors plongé dans un univers qui m’était totalement inconnu et si différent de ceux que j’avais côtoyés. Peu importaient les époques et les lieux, il y avait toujours eu jusqu’alors Princes et princesses. Mais ici, je n’étais pas le seul être créé par l’imagination de l’humanité. C’était quelque chose de dissemblable, je m’en rendais compte, et cette première différence fut notamment marquée par mon apparence. Des adjectifs auxquels ont me qualifiait, il fallait enlever le e, car désormais je me révélais être un homme. J’étais quelque peu désorienté, mais fort heureusement il me semblait avoir conservé au fond de mon être des souvenirs de vies durant lesquelles j’avais déjà fait partie de ceux que l’on nomme le sexe fort.  Il me fut donc plus simple de m’accepter tel que j’étais dorénavant.

    Il me fallut aussi me prendre en main et me décider à entamer cette nouvelle vie qui s’offrait à moi. Ne sachant rien faire dans ce monde qui m’était totalement nouveau, je commençais une fois encore au bas de l’échelon et proposait mes services en tant qu’homme de ménage. Il fallait l’avouer, de tout temps ce fut sans aucun doute la tâche dans laquelle j’avais eu le plus d’expérience. On m’engagea, mon nom lui-même attestant de mon savoir-faire dans le domaine.

    Je passais alors quasiment une année à gagner ma vie ainsi, ce qui ne changeait pas vraiment de mes habitudes. Cependant, quelque chose me tracassait. À quoi rimait tout cela ? Avais-je un but à atteindre ? Une fin heureuse vers laquelle tendre ? Pourtant, je ne voyais aucun bal à l’horizon et plus les jours passaient, plus je me demandais quelle était la raison de mon existence ici. J’avais l’impression que les jours se succédaient sans cesse, dans la même monotonie, sans m’apporter aucune lueur d’espoir quant à mon avenir.

    Jusqu’au jour où je fus assigné à un nouveau travail qui consistait à nettoyer la scène après une représentation dans un théâtre. Un soir, alors que j’astiquais du mieux que je pouvais, je trouvais le beau sur parquet un petit objet qui me semblait fort précieux. Je demandais alors à un responsable ce que je devais en faire et on m’apprit qu’il appartenait à un des acteurs et que je pouvais aller le lui rendre, celui-ci devant, sans aucun doute, encore se trouver dans sa loge. Alors que j’arrivais sur les lieux, la porte s’ouvrit en grande trombe et un homme en sortit, semblant bien remonté.

    « Qui m’a volé mon insigne ?! »

    Comprenant alors qu’il parlait de ce que je tenais entre mes mains, j’allais le rassurer en lui apprenant que sa propriété était saine et sauve… Ce fut sans compter ma voix qui se perdit lorsque son visage se tourna vers moi.

    Ces traits…
    Je ne pourrais les oublier.

    « Henry ? »

    L’homme me considéra un instant, les yeux aussi incrédules que les miens.

    « Cendrillon ? »

    Je le savais. Mon Prince, l’homme de mon cœur se trouvait devant moi et m’avait reconnu lui aussi malgré mon apparence si différente. C’était donc pour cette raison que le Narrateur m’avait fait venir ici…pour cette raison qu’il m’avait laissé les souvenirs de ce conte en particulier…parce qu’il était là, lui.

    Je ne crus pas à mon bonheur, et dans un sourire, nous nous retrouvâmes dans une chaude étreinte, se serrant comme si nous avions failli nous perdre l’un l’autre, ce qui était le cas.

    Mon Prince m’apprit donc qu’il était arrivé ici depuis près d’un an, exactement comme moi, mais nous ne nous étions jamais croisés depuis. Il avait réussi à se faire engager ici en tant qu’acteur et avait énormément de succès. On ne le nommait plus Henry, mais « Charmant », appellation qui lui allait à ravir.  Il semblait s’être si bien accommodé à sa nouvelle vie que j’en étais profondément heureux.

    Par la suite, nous nous installâmes ensemble et nous vécûmes un nouveau quotidien fait d’amour et de gaité. Mon Prince ne fut nullement rebuté par ma nouvelle apparence m'attestant que je restais aussi beau que j'avais été belle, ce qui me flatta. On me proposa de venir travailler également au théâtre où j’aidais à faire les maquillages et coiffures et prenais même un peu de temps pour raccommoder les costumes ou même participer à leur création. On reconnut mon talent et adorait mes services, si bien que je fus vite accepté et apprécié. J’avais des amis, j’avais mon amour, et une situation qui s’améliorait de jour en jour. Que pouvais-je demander de plus ?

    J'appris même très tôt que mon propre Créateur travaillait dans ce théâtre. Cette nouvelle me mit dans tous mes états si bien que je demandais à toute la troupe de ne pas l'informer de ma présence ici. Je voulais être certain d'être prêt à le rencontrer. Hélas, j'avais si peur ! De quoi ? Qu'il me rejette ? Pourquoi le ferait-il ? Je ne savais pas, mais lorsque la plus grande des appréhensions assaillit tout votre être, vos pensées ne sont plus aussi lucides que vous le croyez. J'ai donc passé le plus clair de mon temps à l'observer de loin, caché à l'ombre des rideaux lors des répétitions. Je l'admirais car il était vraiment un très bon danseur, mais chaque fois que j'ai voulu faire un pas en avant pour m'approcher de lui et l'aborder enfin, je faisais, la seconde d'après, deux pas en arrière et m'enfuyais.

    En discutant un jour avec un ami qui parlait de son futur mariage, je me rendis compte que mon Prince et moi, bien que mariés dans une autre vie, n’étions plus liés par ce contrat sacré. Cette idée me rendit tout de joie alors que j’imaginais de nouveau nos fiançailles. Notre précédent mariage avait été somptueux, et c’était pour moi une réelle chance de pouvoir le vivre une seconde fois. Lorsque nous rentrâmes le soir, j’en fis part à Charmant, plus heureux que jamais. Nous pourrions peut-être même organiser cela dans quelques jours, comme nous l’avions fait autrefois ?

    « C’est hors de question. »

    Mon corps se figea un instant devant cette réponse légèrement brutale. Je ne pensais pas qu’il serait aussi contre de précipiter les choses, mais peut-être avait-il une répétition importante les jours suivants, ce que je comprenais bien évidemment.

    « Nous pouvons prévoir la cérémonie un peu plus tard si cela te dérange, nous ne sommes pas pressés. »

    « Je ne veux pas t’épouser, Cendrillon. »

    À ces mots il me sembla que quelque chose se brisait en moi et ce fut comme si toutes les lumières s’éteignaient brusquement. Je ne comprenais pas. Cela n’avait aucun sens…aucun…

    « P…Pourquoi ? »

    « Tu n’as donc pas compris ? »

    Le sourire qui s’afficha alors sur le visage de mon Prince m’arracha un frisson. Ce n’était pas le même Charmant que je connaissais. Ô grand jamais je ne l’aurais vu afficher une telle expression…cet air méprisant…ce n’était pas le sien.

    « Tu croyais que j’allais rester avec toi toute la vie ? Pauvre idiot. Ne vois-tu donc pas que nous ne sommes plus dans ton conte adoré où ton amour est l’unique, le seul ? Ici, les relations ne durent pas pour l’éternité, il serait temps que tu t’en rendes compte. »

    Ces mots qu’il crachait me brisaient un peu  plus à chaque seconde. Chacune de mes illusions tombait, éclatait comme l’auraient fait des vases de cristal.
    S’il était retourné auprès de moi, s’il avait passé tant de nuits à me désirer, ce n’avait été que pour profiter de moi. Ses sentiments n’avaient jamais été véritables...

    « Je ne suis plus forcé de « vivre heureux jusqu’à la fin des temps » avec toi, et tu croyais que je n’allais pas en profiter ? Tu n’es plus la seule princesse ici. Et il y en a qui valent bien plus le détour~ »

    Mon Prince…mon Prince me quittait pour une autre…cela n’aurait jamais pu avoir lieu dans notre conte, puisque j’étais la plus belle, puisque j’étais celle qui ravissait son cœur. Mais en réalité, il n’y avait que ma beauté qui l’intéressait, et ici, qui d’autre y avait-il ? Aurore ? Blanche-Neige ? Belle ? Tant de femmes, de princesses, que je n’avais jamais connues mais qui aujourd’hui devenaient les rivales et m’enlevaient l’être que j’aimais le plus au monde.

    Pourtant, j’étais si éperdument amoureux, n’y avait-il donc rien qui le rattachait à moi…n’y avait-il aucun sentiment caché au plus profond de lui ? Je ne pouvais le croire…mes mains tremblantes s’accrochaient à lui…Je ne pouvais supporter de le voir partir…

    « Non…non…dis-moi que tu mens…tu m’aimes n’est-ce pas ? Ne serait-ce qu’un peu… »

    Le coup qui s’abattit sur mon visage me parut irréel. Je m’effondrais en arrière, contre une table basse qui se trouvait là, une violente douleur m’assaillant, fulgurante.

    « Ne me touches pas souillon ! Je ne veux plus te voir. Ne daignes même pas poser ton regard à nouveau sur moi. »

    Ce sourire horrible apparut alors une dernière fois sur son visage, me lâchant ces mots assassins qui furent les derniers que j’entendis.

    « Ici, les fins heureuses n’existent pas. »

    Je n’arrivais plus à bouger, mon corps me faisait horriblement mal. Pourtant, j’aurais tant voulu le retenir…mais je ne pus voir à travers mes larmes que sa silhouette passer le pas de la porte et disparaitre dans les ténèbres de la nuit.
    Ce fut alors la fin.

    Sous le choc et la souffrance peut-être, je perdis conscience et me réveillais dans un lit d’hôpital. Apparemment un voisin qui avait entendu des bruits étranges m’avait retrouvé évanoui et m’avait emmené ici. J’étais mal en point. Mon cœur n’était pas la seule chose qui avait été brisé ce soir-là. On me révéla que j’avais plusieurs fractures, ce qui paraissait invraisemblable pour une simple claque et une chute certes douloureuse mais pas excessivement grave. Cependant, ce fait prit tout son sens lorsqu’on m’apprit que j’étais atteint d’Ostéogenèse imparfaite. Cendrillon qui avait la maladie des os de verre, quel comble. Les médecins furent surpris qu’on ne l’ait pas décelée plus tôt. Pour ma part, je ne voyais là que l’accumulation de mes problèmes. Un malheur n’arrive jamais seul. Il avait simplement fallu attendre que le premier se déclenche pour que les autres suivent.

    Je retournais néanmoins chez moi quelques jours plus tard. On me mit en garde que j’étais particulièrement sujet aux fractures et que je risquais de perdre en audition.

    Je démissionnais du théâtre par courrier et reprenais mon travail d’homme de ménage, me reculant dans une vieille maison délabrée et laissée quasiment à l’abandon qui ne me couta presque rien. Là-bas, je me coupais du monde. Mon train de vie changea, je travaillais uniquement tôt le matin, aux heures où peu de gens étaient déjà levés. J’étais comme un fantôme qui passait dans les bâtiments, leur redonnant leur propreté sans qu’on ne remarque ma présence. Rentré chez moi je demeurais seul. J’avais perdu contact avec mes amis et je ne savais si je désirais encore en avoir. Désormais j’avais peur des hommes, peur de retomber amoureux, peur qu’on me touche et de toute manière, je devenais bien trop fragile pour cela. Ma maladie s’empirait, je séjournais de plus en plus à l’hôpital, et me retrouvais même parfois quelques temps en fauteuil roulant. La perte de mon ouïe se ressentit, j’entendais de moins en moins bien le monde autour de moi ce qui me renforçait plus encore à me renfermer dans ma bulle.

    Pourtant les rares fois où il m’arrivait de rencontrer des personnes, je demeurais quelqu’un d’incroyablement doux et amical, me séparant rarement de mon sourire. Ne dis-ton pas que le plus lumineux des soleils cache la plus grande part d’ombre ? Il faut cependant prendre garde lorsque l’on m’approche car il suffit de quelques gestes déplacés pour que mes peurs prennent le dessus et que je m’enfuis dans la crainte. Je ne connais donc quasiment personne à part ceux qui m'emploient. J'ai même fuis mon propre Créateur, ou plutôt, j'ai quitté le théâtre avant d'avoir trouvé le courage de lui adresser la parole. Mais aujourd'hui, que verrait-il à part une pauvre âme abandonnée ? Je ne suis pas sous mon meilleur jour. Je ne mérite sans doute plus de le voir, encore moins de lui montrer ce que je suis devenu. Car j'ai beau me faire oublier, je ne veux être renié par celui qui m'a offert, autrefois, une si belle vie.

    Pour ne pas terminer mon histoire sur une touche trop dramatique, je dirais que malgré tout j’ai conservé une passion qui me permet de me détendre lorsque mes pensées s’assombrissent. Je continue de coudre, chez moi, créant les nombreuses robes que j’ai portées autrefois. Je n’ai plus de bonne marraine mais on dit que dans d’autres contes ce fut moi qui créais mes propres tenues. Bien entendu, je garde cela secret et vous pourrez trouver au fond de ma maison, une petite pièce où dans l’une des armoires se cache mon plus grand trésor, souvenir des jours heureux, de mes rêves qui étaient devenus réalités et de tout ce bonheur qui aujourd’hui m’est terriblement nostalgique.

    Je ne crois plus en la fin heureuse qui m’avait toujours attendu. Aujourd’hui je ne suis plus dans un monde magique.

    Aujourd’hui je suis devant ma triste réalité.







    Et derrière l'écran • Tu peux m’appeler WTF. J'ai 19 ans et je rp depuis un moment pas si long que ça !. J'ai trouvé le forum grâce aux échos... et je trouve que c'est attrayant. J'aimerais rajouter que je suis stressé au quotidien  ~• There is a "Once upon a time" but no "Happy end" anymore •~ || Cendrillon ( a bien récuré !) 2103534852  Que j'espère n'avoir rien oublié et que oui, ce n'est peut-être pas très original et assez triste, mais pour moi Cendrillon est lié  la tristesse  ~• There is a "Once upon a time" but no "Happy end" anymore •~ || Cendrillon ( a bien récuré !) 3345734792  


    ©️ Halloween




    John H. Watson
    John H. Watson
    OH GOD CET AVATAR.
    *nosebleed*

    Bienvenue ici mon ami \o/ ! On s'est tapé de tels délires sur un éventuels Cendrillon avec Dicky que j'ai vraiment hâte de voir cette fiche faite 8D ! Mais ne t'en fait pas, tant qu'on est prévenus, on va pas t'embêter à te presser à la finir -bon ok sauf si tu mets des mois, là on t'embêtera un petit peu ~-.

    Et te stresses pas, on est gentils tout plein 8D ! En tout cas, je te fais encore plein de clapclap quand à ce choix de vava, parce qu'on a déjà pas mal de blonds mignons ici, mais qu'un peu plus, c'est encore mieux *O* !
    Anonymous
    Invité
    >////<

    Voilà que j'ai encore plus de challenge à relever ~• There is a "Once upon a time" but no "Happy end" anymore •~ || Cendrillon ( a bien récuré !) 2103534852 Mais promis, je ne mettrais pas un mois ! Je voulais dire que je finirais sans doute à la fin de la semaine obligatoire demandée, je vais faire de mon mieux ! Merci <3 C'est loupé, je stresse, je stresse pour tout ! ~• There is a "Once upon a time" but no "Happy end" anymore •~ || Cendrillon ( a bien récuré !) 3684466601 Ça ne me dérange aucunement d'agrandir le club des blonds mignons Coeur
    John H. Watson
    John H. Watson
    T'en fait pas, si tu mets plus d'une semaine, on ne te mangera pas non plus XD !

    Owi owi des blonds mignon grrrw *w*
    *fuit avant de se faire taper par Dickens*
    Anonymous
    Invité
    Oh mon dieu, j'adore ton vava *^* *fait un énorme câlin* Bienvenu!

    Je me ferais un plaisir de t'offrir des centaines de fleurs ♥. -si je peux toucher tes cheveux en retour ;3;-
    Anonymous
    Invité
    D'accord, merci !

    Merciii !

    J'accepte les fleurs et laisse volontiers toucher mes cheveux, tu peux même y faire des tresses Coeur
    Anonymous
    Invité
    Humhum, je me permet un double post pour dire qu'il me semble (je dis bien semble, je suis jamais sûre à 100% ><""" ) que j'ai fini. Bon, en fait...c'est pas vraiment original XD

    J'espère que je n'ai pas fait n'importe quoi ><" J'aimerai préciser ici que comme Cendrillon est un conte qui a été largement repris et dont le conte de Perrault n'est pas l'origine, je trouvais cela intéressant de dire que bien que sa nouvelle vie dépend de ce conte, il garde des bribes de souvenirs assez vagues de ses autres vies. (C'est cool à exploiter pour moi !)

    Je voulais dire aussi que même si en lisant le contexte, l'idée de Pandore tendait à être un nouveau départ dans une idée positive, ça a été le cas au début pour Cendrillon, mais finalement les particularités de ce monde l'ont rattrapé. Sa vision des choses lui est donc propre, surtout quand il parle de fin heureuses ou non...car on ne sait jamais ce qui arrivera par la suite !

    Voilà je crois que c'est tout...si je dois donner d'autres précisions dites-le moi !*oublie tout mais ne s'en souviendra qu'après* Sur ce, j'espère pas avoir dis de gaffe et passer ! *croise les doigts et part stresser* ~• There is a "Once upon a time" but no "Happy end" anymore •~ || Cendrillon ( a bien récuré !) 1654201587 ~• There is a "Once upon a time" but no "Happy end" anymore •~ || Cendrillon ( a bien récuré !) 1654201587

    PS: Désolé pour la longueur !
    John H. Watson
    John H. Watson
    Hay hay ! Juste un petit soucis dans ton histoire, tu dis que Cendrillon fréquente le théâtre mais n'a pas rencontré son créateur... or, Perrault travaille depuis une vingtaine d'années au théâtre en tant que danseur, Cendrillon est obligé de l'avoir déjà rencontré ! Il est même possible qu'il lui ai déjà recousu l'une de ses robes !
    Anonymous
    Invité
    Me voilà bien bloqué, je ne voulais pas parler du fait qu'ils se soient rencontrés car comme le personnage est joué ici, je ne peux pas deviner comment cela se serait passé et je ne veux pas m'approprier son personnage, or, je ne vois pas Charmant faire autre chose qu'acteur donc...je vais réfléchir ~• There is a "Once upon a time" but no "Happy end" anymore •~ || Cendrillon ( a bien récuré !) 1120723451
    John H. Watson
    John H. Watson
    D'accord, bon courage, au pire viens me voir en mp si tu veux en discuter ♥
    John H. Watson
    John H. Watson


    Félicitation, tu es validé

    WOOOOOH j'ai enfin eu le courage de lire cette fiche, et mon dieu mon dieu mon dieu que c'est fluide et agréable ! Pas de fautes, bonne grammaire, un vrai plaisir ! Je te valide donc avec plaisir petit Cendrillon et espère que tu trouvera le bonheur en ces contrées parce que tu le mérites ! Et Charmant est un c*n, on est d'accord è__é !
    Merci d'avoir corrigé le léger contre-sens dans cette fiche, c'est parfait !

    Des milliers de bisous sur toi jeune blondinet, et je te laisse avec tous les petits codes utiles à la suite, pour nous faire bosser, nous les admins !

    ____________________________________________________________

    Félicitation jeune padawan, tu es désormais validé ! Maintenant que tu as accompli la dure tâche qu'était de remplir ta fiche, tu vas pouvoir te rendre ICI pour te faire quelques amis. Si tu ne veux pas dormir dans la rue, je te conseille également de te rendre LA pour remplir un formulaire et obtenir un logement. De même si tu veux un joli rang sous ton pseudo, tu peux venir en réclamer un à CET ENDROIT. Et le plus important, n'oublie pas de recenser ton choix de personnage LA et son métier PAR ICI.

    Si tu n'as pas bien saisi l'univers de Pandore, tu peux également envoyer un MP aux membres du staff pour leur poser une question ou tout simplement aller lire quelques informations dans la SECTION ANNEXE.

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