On dit de moi que je suis • Amical ϟ Souriant ϟ Playboy ϟ Riche ϟ Manipulateur ϟ Flambeur ϟ Intelligent ϟ sans pitié ϟ amateur du luxe ϟ Orgueilleux ϟ Possessif


Mais au premier abord je suis • Un homme, mesurant environ 1m80 pour 70 Kg, possédant des cheveux blonds, mi-longs, souvent coiffés en bataille. Il a en effet perdu cette habitude des cheveux courts, gominés en arrière, qui était pourtant de mise pendant la période de 1920, où l’action se déroulait dans l’histoire de son auteur. De plus, ses yeux ont pris une couleur jaune, voir orange, rappelant la couleur de l’or. Il s’agit en réalité de lentilles de couleur qu’il porte, les préférant désormais à la couleur originel de ses yeux. Aussi, Gatsby est une personne qui a su développer une certaine musculature à Pandore dans les premières années où il y a été, et l’a gardé jusqu’à nos jours.
Enfin, sa tenue à évolué : fini les smokings des années 20 utilisé pour les soirées extravagantes où l’on buvait des cocktails réalisé au shaker et servi dans les verres à martini que l’on dans les speakeasy, les bars de la prohibition des années charleston. Gatsby c’est en effet adapté, et porte désormais une tenue bien plus moderne: un T shirt rayé noir et jaune, une veste en cuir noir, un collier avec une plume en guise de pendentif, un pantalon noir et une étoffe jaune en guise de ceinture. Pour finir, un casque orange se trouve autour du coup de notre playboy millionaire.

L’histoire de Gatsby commence en 1890. Né d’une famille pauvre, il profite de la prohibition comme de nombreux gangsters pour faire fortune et acheter un grand manoir de style gothique, dans lequel il organisera nombre de soirées, plus opulentes les unes que les autres, faisant planer autour de cette bâtisse le mystère de cette homme, ce truand qui profitait du système pour amasser une fortune qui pouvaient ainsi faire envier les personnes les plus pauvres, ou les ouvriers travaillant pour 10 sous de l’heure. C’est ainsi que vivait ce Nabab pendant les grandes années de sa vie. Ou plutôt de son histoire, qui allait se finir sur le papier par sa mort, en 1922, d’une balle dans la tête alors qu’il attendait l’appel téléphonique de la personne qu’il aimait.
Mais bref, tout cela appartient désormais au passé. N’est ce pas? Et bien...pas vraiment.
En réalité, Gatsby est réapparu, dans le monde de Pandore en 1985. Il était perdu, il ne savait pas où il était, ni pourquoi il était là, il savait juste qu’il était Gatsby le Magnifique.
Plus les années passèrent, et plus Gatsby fini par recréer ce monde de puissance qu’il avait eu de son “père”, son auteur, Francis Scott Key Fitzgerald, et à mesure que ce monde se reconstruisait de ses mains, plus il se rendait compte de ce qu’il s’était passé, et prenait conscience de ce que son père lui avait fait. Il l’avait tué...Dans son oeuvre… Comment avait-il pu? Gatsby se sentait trahi par son propre créateur, celui qui l’avait créé de toutes pièces. Depuis, Gatsby a pris pleinement conscience de son statut de “création”, et finalement, ne s’en lamenta pas plus que cela, et se dit qu’il avait finalement de la chance. Recommencer depuis le début ce qu’il avait échoué dans l’oeuvre de son auteur, devenir quelqu’un que tout le monde regarderait avec admiration, ou crainte… être un homme capable de faire plier les autres par le seuls pouvoir de l’argent. L’homme est cupide de nature, il avait fini par le savoir. Reformer un réseau d’information des personnes de la haute Société de Pandore? Il pouvait largement le faire. Combler le moindre de ses désirs en faisant miroiter aux autres la possibilité d’accéder à une certaine richesse, sous couvert d’une fausse philanthropie pour parvenir à ses objectifs? Un flambeur comme lui en était largement capable. Mais à quoi tout cela pouvait donc servir? Pourquoi devenir cette homme dangereux, qui se met en scène devant les autres, flambant son argent, trafiquant des substances illicites à Pandore et Manipulant les personnes autour de lui? Pour pouvoir accomplir un sentiment de vengeance qui était né en lui, un sentiment de haine envers son propre créateur. Encore aujourd’hui, il recherche activement Francis Scott Key Fitzgerald, l’homme à l’origine de sa naissance, de sa réussite, de sa richesse, et de sa mort, pour sombrer dans l’oubli des personnes qu’il avait côtoyé dans le monde ou il avait été créé.

“- Il n’y a aucune chose qui ne peut être acheté : la vie d’un homme pouvait bien être acheté pour une poignée de verroterie. Si vous ne voulez pas me donner quelque chose, dites votre prix, je suis prêt à sortir des millions pour avoir ce que je veux... ”