Fils d'une famille, des plus aisées, résidant à Genève, Victor s'intéresse très tôt  à la philosophie mais, surtout, à la notion de vie et de mort, en particulier à cause de traités concernant la pierre philosophale. Partant étudier à Ingolstadt, en Allemagne, il poursuit ses travaux, se refermant progressivement sur ceux-ci et limitant de plus en plus ses contacts avec ses proches. Il parvient a assembler un corps humain à partir de cadavres et à le réanimer grâce à une machinerie électrique complexe. Cependant, horrifié par son oeuvre, Victor décide de prendre la fuite, mais, alors qu'il se prépare à retourner à Genève, il apprend la mort de son frère. Rendu sur les lieux du crime, il y revoit sa créature. Après l'accusation à tord, et l'exécution de la servante de sa famille, Victor se rend à Chamonix, où, retrouvant le monstre, celle-ci lui racontera son histoire. Ce dernier lui demande de lui fabriquer une compagne, ce qu'il accepte. Néanmoins, il réalisa qu'il était en train de créer une menace pour la nature humaine et décida de saboter son propre travail. La créature entra dans une rage folle, promettant de rendre sa vie un enfer, et se sauva. Terrassé par les événements, et retournant chez lui, il se prépare à épouser sa soeur adoptive. Cette dernière fut retrouvée assassinée par le monstre. Victor Frankenstein se lance alors dans une traque sans merci pour éliminer la bête, une traque qui le mènera jusqu'au pôle nord où il racontera son histoire à un explorateur, avant de se perdre dans le brouillard et de mourir.

   Son réveil à Pandore lui paru vide de tout après les évènements de sa vie fictive. Perdu, dans un premier temps, comme ayant oublié une part importante de son existence derrière lui, il se décida à une vie plus sobre. Un nouveau départ sans vagues. Dans un premier temps, il eut le travail de chirurgien esthétique, Victor n'était pas mauvais en cela mais sa réputation de créateur de monstre le poursuivait bien malgré lui et ainsi, il se décida à travailler en chirurgie générale. Quelque part, cette fascination pour la vie et la mort perdure, même s'il essaye de l'étouffer en travaillant durement. Celle-ci se sera malheureusement accompagnée d'un intérêt pour les corps qu'il n'ose pousser plus loin qu'à l'étude, craignant de commettre les mêmes erreurs que dans son roman d'origine.