AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • epsilon est un forum de libre-service de code pour tous les niveaux et sans inscription. Les codes contiennent des explications pour les installer. Il y a également quelques tutoriels disponibles.
    © e p s i l o n - 2018-2023
    Buy Me a Coffee at ko-fi.com
    Dark And Cold
    Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
    Le Deal du moment :
    Aliexpress : codes promo valables sur tout le site
    Voir le deal
    Le deal à ne pas rater :
    Xiaomi Mi Smart Camera 2K Standard Edition (design compact / support ...
    11.39 €
    Voir le deal

    Anonymous
    Invité

    storybooks
    and
    fairytails


    * * *

    nom ; Franklyn
    prénom ; Chester
    date création ; présumée 632/634
    groupe ; Indépendant
    oeuvre ; Le Coran
    ancienneté ; 50 ans
    métier ; retraité, ex haut placé de la mafia del pandorrrrrr maqué tou é bel
    statut ; entre riche et aisé
    avatar ; kuroha ▬ kagerou project & Zacharie ▬ OFF


    we're all mad here

    * * *

    Tu peux m’appeler YAM ▬. J'ai 16 ans et je rp depuis 5 ans (je crois). J'ai trouvé le forum à la définition du mot " bite "... et je trouve que c'est pas assez imagé *kofkof*. J'aimerais rajouter que maddie prend toute la couette.

    © Y A M ▬

    chabadam bamdam
    WE ALL ARE LIVING IN A DREAM
    BUT LIFE AIN'T WHAT IT SEEMS
    OH EVERYTHING'S A MESS

    Désillusionné. Il n'y a plus en toi la moindre once d'insouciance et d'innocence - ils t'ont tout pris, tout pris. Ils te l'ont arraché des mains avec un sourire taquin comme une vulgaire dispute sur un jouet d'enfant ; ton enfance, tes souvenirs, ta vie. Ils t'ont tout pris. Tu n'es plus qu'un tas de mensonges qui s'empilent et s'entassent pour combler les vides, les creux et les trous de ton être pour mieux retomber misérablement encore et encore comme un foutu chewing-gum trop mâché qui ne colle plus. Encore. Encore. Et encore. Et encore. Inlassablement, à n'en plus finir, ce même cirque qui se répète et se bouscule dans ta tête derrière ce masque qui cache ton visage depuis toutes ces décennies sans jamais personne pour témoigner de tes traits, de tes yeux aux pupilles reptiliennes - ironique pour un archange, mais toujours plus élégant que se retrouver avec un corps recouvert d'yeux et de langues. La seule chose que l'on connaît de toi c'est ta touffe brune qui dépasse du masque, quelques mèches qui s'aventurent au delà et un éternel ton léger, chantonnant. Un sarcasme mordant et des propos trop crus qui brisent ton apparence si innocente - ta carrure un peu trop frêle pour les muscles qu'elle cache sous tes pulls si amples et démodés toujours trop chauds et ridiculement adorables. Et tu parles parles parles et ris comme si de rien n'était de tout et n'importe quoi sans que le moindre soupçon ne se glisse jusqu'à ce que les mots dérapent, écorchent et que la machine déraille. L'intérêt qui s'envole, le ton qui s'écrase et une consonance plus grave. Ennuie - terrible douleur qui te tord le ventre. Tu ne sais plus quoi en faire - et tu voudrais dormir, t'éteindre, peindre sous tes paupières mille et milliers de mondes où tu serais roi où l'excitation serait reine et où les têtes tomberaient à la pelle.

    Tu es brisé.
    Cassé.
    Rompu.
    En miettes.


    Ton existence n'a plus de sens, inconsolable enfant qui ne sait plus comment disposer de sa vie après toutes ces années de sagesse et de courtoisie pour masquer les tâches de sang sur ses mains. Et dans ta peau coulent encore les restes des substances avec lesquelles tu t'es intoxiqué toute ton éternité durant - celles que tu as rajoutées comme celles qui n'ont fait que s'aggraver, celles que tu tairas comme celles que tu ne sais que trop bien citer ; dégoût, colère, haine, jalousie et la liste n'est que trop longue et elle s'allonge de jour en jours au fur et à mesure que les aiguilles ne se fassent la course sur l'horloge. Et tout te tue, si bien, si finement - lentement oh si lentement, avec une telle délicatesse que ça en serait presque charmant. Tu perds la boule, elle roule le long de la rue pour finir dans le caniveau, là où vont les déchets au même niveau que tes rêves, tes envies, ton avenir et tout ton être. Tu fus utile, tu fus brillant, tu fus grand - tu fus, le fait est. Mais toi qui est tombé de haut si haut que l'endroit n'a pas de nom ni personne à part toi pour en dépeindre les couleurs que toi seul connais, toi qui ne t'éteindras que lorsque l'Homme ne sera plus, quand tous les autres auront perdu leurs ailes et qu'il t'ordonnera alors de mourir, toi qui depuis le départ n'a jamais pu réellement voler, il te sera accorder la délivrance de mourir et tu en pleureras ; cette délicieuse souffrance qui se fera et qui est supposée si grande qu'elle suffirait à taire toute autre forme de vie. Tu pourras savourer la sensation de tes paupières lourdes alors closes et après toutes ces années sans réel répit, enfin, tu ne seras plus - ton nom, ton âge, les leurs, leurs histoires, leurs cris, leurs vies, la tienne, tout ce que tu as pris, tout ce qu'ils t'ont volé, tout viendra à une fin, plus rien ne comptera, plus rien n'importera.

    Et ce jour là, enfin
    Tu rêveras.
    AND ALL THESE SORROWS I HAVE SEEN
    THEY LEAD ME TO BELIEVE
    THAT EVERYTHING'S A MESS

    Adoration. Pour celui qui te commandait là haut, là où tout brillait si fort que tes yeux ne pouvaient le supporter. Tu lui vouais ton existence, te pliais au moindre de ses mots qui ricochaient dans tes oreilles, glissant sur le bout de tes doigts chaque vie humaine que tu reprenais et sur le papier chaque nom disparu que tu imprimais. Automate. Tu n'as jamais vécu que pour lui, dans ton monde à part où toi seul existait avec cet arbre aux feuilles qui flétrissaient au moindre petit décès pour mieux s'enjoliver à l'entente d'une naissance. Un arbre enraciné dans la terre morte - argile, et un sol couvert de gravas et de rochers. Désert de pierres qui fut ton refuge et ta prison, ton monde et ton néant - ta maison et ton enfer. Tu étais seul. Seul. Terriblement seul et pourtant effroyablement entouré. Par eux à qui tu arrachais la vie et qui le rendaient si bien en te prenant une quelconque raison d'exister, effritant la moindre compassion que tu aurais pu ressentir à leur égard - la moindre once d'empathie qui aurait pu animer ton corps ; ils t'ont tout pris, ont fait de toi cet être qui n'accorde plus sa confiance, est dégoûté de l'humanité, de sa laideur et sa beauté, ses vices et ses pêchés ; de tout. Et le temps passa, la cruauté montait et ta raison s'échappa ; glissa sur les notions de progrès et de corruptions qui te serraient la gorge, toutes ces belles paroles que tu as si bien appris à discerner, à toi-même rejouer comme un disque rayé jusqu'à ce que ton livre se ferme et qu'un jour tu ne rouvres tes yeux ailleurs, loin, dans un corps qui n'était pas le tien.

    Et tu as pris peur.


    Au milieu de ces êtres qui étaient comme toi sans pour autant te ressembler - qui étaient leur portrait craché. Tu te retrouvais au milieu de la foule que tu exécrais tant, sous la lumière des projecteurs - et tu t'es caché, derrière un masque qui couvrait tes faiblesses, ton nom, ton pouvoir et ton malaise ; tu ne savais pas comment leur faire face. C'était autre chose qu'une comédie à jouer tu n'avais jamais qu'entendu les mots, tu n'avais jamais fait que les répéter sarcastiquement dans ton monde mais jamais n'avais-tu eu à mimer et feinter les expressions si délicates et complexes que prenaient leurs traits, jamais n'avais-tu interagi directement ou n'avais-tu touché leur épiderme. Et il a fallu du temps, à la peur, pour se tordre jusqu'à se briser, laisser place à la déraison qui se nichait en toi alors que bien vite tu as retrouvé ta place dans l'ombre. Bien vite, tu es monté en écrasant les autres non pas sans rater quelques marches sur les cadavres empilés. Et tu t'es vengé de tout ce qu'on t'a volé - du prix de leurs vies, puisque c'est le seul que tu connais. Et au fond, tu ne voulais qu'un regard attentif, insistant, qui ne se détourne pas de ta folie. Tu ne voulais qu'une pointe d'intérêt pas même d'attention, être haït ou aimé finissait par ne plus t'importer - tu aurais juste voulu un mot à ton égard, pour qui tu étais et non pas ce que tu faisais, mais rien, rien, jamais rien.

    Alors tu as brûlé les cadavres.


    Brûlé ta pitié et ta clémence pour te dresser toujours plus haut, jouer avec tout le danger possible qui te faisait sentir ce qu'ils appelaient être vivant, arrêter de ressentir ce vide étouffant et insupportable qui te bouffait et oh tu étais haut haut si haut Azraële, tu en étais de nouveau chatoyant, tu te serais vu - tu étais si beau, couvert de sang, de drogue, de vol et de corruption - plus humain que jamais ; et pourtant toujours si loin d'eux, parce que tu ne seras jamais l'un des leurs.

    Jamais.


    Ça t'a frappé un jour, comme ça. Comme une balle dans la tempe. Et tu ne t'es jamais remis du choc, il a tout fait sombrer en toi. Tu n'es pas comme eux tu ne l'as jamais été, tu n'as fait que copier leurs actions, leurs rires et leur démence à son paroxysme mais rien de plus - encore, encore, éternellement poupée sous les ordres d'un autre, tu n'es jamais maître de rien et c'est bien ce qui te dérange. Alors ce jour-là, tu as tout coupé ; contacts, carrière, futur, ta peau, tes veines et ton coeur qui saignait si fort que le sang menaçait de faire imploser ton corps et tu t'es senti libéré. A nouveau, glissant dans l'ombre de la ville, de la vie, la leur, regardant leur vie de ton coin de ruelle, ton coin de paradis que tu reformes comme un château de cristal - doucement, lentement, avec précaution ; jusqu'à ce que quelqu'un vienne le briser. Et en bonne reine, tu lui couperas la tête, et il coupera la tienne. Et tu fermeras les yeux. Et tu pourras rêver. Laisser ta condition ailleurs dans un coin du château et rêver avant de rouvrir les yeux pour mieux être déçu. Rêver d'un brin d'humanité qui pourrait fleurir en toi, te rapprocher d'eux qui te blessent si magnifiquement bien et te rendent plus vivant. Rêver de l'impossible, tout simplement.

    I WANNA DREAM
    I WANNA DREAM
    LEAVE ME TO DREAM

    Anonymous
    Invité
    WEEEEEELCOME BIS.

    Bon courage pour la rédaction de ta fiche /die
    John H. Watson
    John H. Watson
    RE BIENVENDUE ICI MA CHOUPINETTE FABULOUS. TON MASQUE IL ME BLBLBL LE KOKORO J'VAIS VOULOIR TE L'ENLEVER LA !

    ALLER ZOU ZOU VA FAIRE TA FICHE, ORDRE DE L'ADMIN ♥
    Anonymous
    Invité
    Jte bez kheur papillon bite jsais je suis vachement poétique comme fille Sinon gngngngn arrêeeeeete d'écrire trop bien, arrêeeeeeeete de graph trop bien, sinon jte fouette.
    Et puis cette chanson ;o; c'est juste la perfectiooooon. Wala j'ai envie de lire la suite bb nous déçois pas ♥
    Anonymous
    Invité
    Rebienvenue :3
    Anonymous
    Invité
    MERCI A VOUS 4 ZJKEJZLEJKZEJKZJKEZKE
    & j'aaaaai fini ma fiche wsh wsh
    Mad Hatter
    Mad Hatter
    BADABOUM C'EST MOI (je sais même pas sur quel compte plz). Par les pouvoirs qui me sont conférés, je te validationne. J'ai retrouvé les idées importantes d'Azrael, avec l'arbre et les feuilles représentant les âmes humaines, et aussi la façon dont il aime la mort sans pouvoir la toucher tant il est soumis à Dieu vu qu'il pense peut-être encore que sa mort provoquerait celle de toutes les créatures vivantes.

    Moi ça me va, c'est super bien écrit, mais j'ai été moins sad que pour la première histoire de Foxy maggle. AMUSE TOI BIEN DANS LE COIN MECHANTE SADIQUE AU CHANTAGE AFFECTIF.
    Contenu sponsorisé
    epsilon
    créateur de code depuis 2018