AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • epsilon est un forum de libre-service de code pour tous les niveaux et sans inscription. Les codes contiennent des explications pour les installer. Il y a également quelques tutoriels disponibles.
    © e p s i l o n - 2018-2023
    Buy Me a Coffee at ko-fi.com
    Dark And Cold
    Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
    -45%
    Le deal à ne pas rater :
    WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
    339 € 622 €
    Voir le deal

    Excalibur
    Excalibur
    Drink on. Drink all alone. A drink together.
    L'oubli d'une nuit de haine.

    On peut pas dire qu’une soirée à boire avec moi, c’est d’la tarte. On peut pas dire que je suis un bon pote à boire, tout court !

    Someone kill me, please.

    Je me retourne, déjà un peu éméché, vers le groupe de mecs balaises qui s’amusent à se chambrer royalement. T’ain, dire que le royal c’était moi, avant… Bref, pour la cinquième fois, je leur demande, cordialement, de se la fermer.

    C’est déjà assez compliqué comme ça ! Faire un cocktail dans mon shaker, avec mes alcools, mon verre, mon citron, mes trucs qui viennent de chez moi et qui sont propres et rangés !

    Rien ne vaut cet ordre. Mon ordre. Ma propreté. Mes trucs. A moi. Simplement…A moi.

    Mon cœur bat un peu vite, là, par contre. Inspire, expire, Chastiefol. Aller. Une, deux…Bon, okay. Ça va mieux.

    Tandis que je secoue violement la boite qui contient le précieux liquide que ma bouche quémande avec avarice, je laisse mon regard se perdre autour de moi. Le barman ne me zieute même pas. Il n’y a qu’ici, qu’on m’autorise cela. Faire mon trip. Me saouler. Comme un mec pseudo normal.

    A condition de payer au double chaque verre que je me sers. Cher. Surtout que je tiens bien l’alcool. Mais pas impayable. D’ailleurs, depuis combien de temps j’suis là ? J’sais plus…

    Enfin, mec normal, pour revenir là-dessus… Au seul détail près que je suis assis sur un torchon lui-même posé sur le siège que j’occupe, que j’ai nettoyé quinze fois la table avant de poser mes coudes dessus et que j’ai toute ma panoplie de con avec moi ! Les bouteilles d’alcools, les ingrédients, le bordel…

    Soupir. Profond soupir.

    L’ambiance est plutôt cool ce soir. Dans ce bar, mon bar, celui ou je vais, dans le quartier perdu. Les ivrognes, les hommes bourrus, les bagarres, les mots crû, les tapes dans le dos, les regards vicieux. Tous différents. Tous pareils.

    Je replonge dans mon monde. Mon univers. Avec ces rustres brusques et brutes, que j’ai toujours côtoyés dans la plus pure et noble forme. Les plaisirs simples, qu’on dit.

    Mon regard est vide. Je le sais. Je me sens comme léger. Hors de mon corps humain. Ce sale et encombrant corps humain, qui ne coupe même pas. Je souffle. Mon haleine doit déjà être chargée. Mais je peux faire mieux. Mes yeux se perdent le long des murs, caressent le zinc, s’envolent vers le plafond.

    Et les lumières de la salle vibrent devant mes pupilles.

    J’aime l’alcool. Bon sang, ce que j’aime l’alcool. Je ne pourrais plus jamais m’en passer. Plus c’est fort, sucré, gouteux, plus j’aime ça. Tant que ça me rince, me purge, fait son taff, je boirais. L’alcool, ça tue les germes.  L’alcool, ça me fait me vider. Vomir, hurler. L’alcool, me redonne l’humanité que je n’ai jamais véritablement acquise.

    Le temps d’un soir, j’oublie.

    J’arrête mon bras d’une pensée béate et vide mon cocktail dans un verre, puant le liquide vaisselle. Les gouttes sont colorées et l’une d’elle éclabousse ma main. Je la nettoie aussitôt. D’un geste, je monte l’objet de plexiglas à mes lèvres et trempe ma langue dans le mélange.

    Je finis le verre avec une soif, dont je ne me serais jamais soupçonné. Je n’aurais jamais cru être ainsi. Avide. Si avide. Si…Plein. Si sale.

    Je me mets à rire fortement et baisse mes orbites vers mes mains. Elles sont rouges. Rouges. Couvertes de rouge. Du sang ? A l’odeur, je pense que oui. L’odeur ?

    Polyméthacrylate de méthyle

    Hémoglobine.

    Elément chimique, numéro atomique vingt-six, symbole : Fe.

    Ah.

    Je crois que c’était le verre de trop.


     
    Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
    The Black Cat
    The Black Cat

    L'oubli d'une nuit de haine

    FT. Chastiefol
    Le Chat leva ses mains pâles vers les rayons de la lune, son regard sans fond se posant sur les ombres et les lumières qui y jouaient, se reflétant à l'infini dans ses pupilles pareilles à des miroirs. Silencieux, assis sur les bords d'un muret, sa queue voletant dans son dos, la tête relevée vers le ciel, Le Chat s'observait.
    Ce que lui avait dit le loup revenait dans sa mémoire, tournait, ce qu'avait dit Cheshire aussi, sa voix se mêlant à celle de l'ancien dragon, à celles innombrables de ses innombrables vies. Toutes leurs voix se mélangeaient dans son esprit sous le regard placide d'une lune désintéressée, égoïste. Tel qu'elle l'avait toujours été de ses malheurs et de sa peine. Le Chat ne disait rien, seul le souffle profond de sa respiration laissait entendre qu'il vivait encore, immobile comme une statue de cire qui voyait le monde évoluer autour de lui.

    Mais lui ne bougeait pas dans ce monde, figé dans la pierre. Il ne s'était jamais senti humain, les humains changeaient, évoluaient. Les épreuves, l'apprentissage les rendaient plus sage, plus malin, faisant d'eux la race dominante du monde quant autant de monstres vivaient dans l'ombre de leurs fantaisies. Ils avaient ce pouvoirs si puissant, celui de créer, de faire exister des monstres dans les ombres, de donner naissance à des créatures aussi incroyable qu'improbable, juste en regardant les jeu du soleil dans les branches d'un arbre. L'imagination.
    Le Chat en était dénué. Dénué d'imagination, de rêveries, il était plus terre à terre qu'aucun Homme, parce qu'il n'était pas un Homme. Il fronça les sourcils « Il ne tient qu'à toi de t'adapter ! De devenir un humain si tu le veux » « Tu n'as nul part où aller, tu finiras toujours pas revenir parce que tu aimerais profiter d'un peu de confort » « Être heureux, c'est ne pas être malheureux. À toi de choisir ce qui te rends malheureux.  » « MONSTRE ! » « ASSASSIN » « Chat de malheur ! ». Leurs voix se mêlaient comme une supplique insupportable, il voulait se libérer d'elles, mais comment faire ? Comment vivre comme lui l'entendait ? Pourrait-il continuer sa vie de chat débonnaire toute l'éternité ? Aurait-il le courage de supporter une vie immortel de solitude et de douleur, souffrant dans l'ombre de la vie des autres, ceux qui avait une chance ici, ceux qui pouvait profiter des rayons du soleil sans amener la pluie. Ceux qui pouvaient marcher sous le ciel bleu en se donnant la main, ceux qui pouvaient aimer. Lui...lui n'avait pas le droit à tout cela, il le savait.

    Son éternité ici serait faite de douleur, de malheur, de peur et de tristesse. Il n'avait connu que ça, le rejet des autres, la douleur, la haine, la peur, la survie. Que pouvait-il attendre d'autre de ce monde ? Rien. Et une émotion sombre comme son pelage naissait au cœur de son estomac, il leur en voulait. Pourquoi avaient-ils tous droit au bonheur ?! Pourquoi avaient-ils droit d'être heureux, de vivre une seconde vie avec leurs libres arbitres, leurs rêves, leurs vœux exaucés. Tandis que lui...lui resterait éternellement Le Chat Noir. Le porte malheur, ceux qu'ils aimeraient finiraient blessé, malheureux ou pire. Sa malédiction avait été atténuée par son apparition à Pandore...mais les accidents, les problèmes tout cela suivait toujours son ombre, éloignant les rayons de joie et de bien-être comme le vent souffle et chasse les nuages à l'horizon. Il n'y avait que nuage d'orage dans son avenir.

    Le Chat baissa la tête, les oreilles plaquées contre son crâne, la tristesse suintant par tous les pores de sa peau. Il avait mérité le bonheur, plus que n'importe lequel des habitants de Pandore. Plus que n'importe lequel de ces humains ! Ces humains monstrueux...tous autant qu'ils étaient ! Assassin ! Violent ! Cruels...ils étaient tous ainsi... tous tous tous. Le Chat sauta de son muret et se glissa dans l'ombre des rues, le quartier perdu attirant son odorat, son radar aussi sûrement que pourriture attirait les insectes. Il se savait capable de renifler la misère partout, de trouver les pires recoins de l'humanité d'un simple regard, il détestait l'humanité. Son regard s'attarda sur un bar, un de ceux qu'il n'avait pas encore roulé, un de ceux qui ne le connaissait pas. L'un des rares à ne pas afficher une pancarte de chat noir sur sa devanture soulignant que sa présence n'était pas acceptée dans l'établissement. Souplement, il entra, n'accordant d'attention à personne, il avait envie de se jeter dans un des vices de l'humain, boire pour oublier la douleur de son cœur, boire pour ne plus rien ressentir, anesthésier totalement ses relents d'émotion répugnant il voulait juste vider son esprit, cesser d'exister durant quelques instants.

    Il prit place posément dans l'espace confiné près du bar, n'accordant d'attention à personne et commença à demander verre sur verre. Un poivrot comme les autres dans un coin perdu, ça ne surprendrait personne. Personne ne le verrait venir, ne le surveillerait plus qu'un autre. Aussi, quand l'alcool imbibait bien son esprit, que sa vision n'était plus flou, il ressentit plus qu'il ne pourrait l'expliquer, qu'il était là depuis assez longtemps, sa présence lourde ombrant les conversations à mesure qu'il sombrait dans la débauche humaine. Déjà trois personnes s'étaient battus, rien d'étonnant ici, du moins en apparence, mais leurs batailles d'ivrognes n'avaient ni queue ni tête, des problèmes improbables surgissant de nul part, voilà ce qui provoquait leurs violentes disputes se finissant sur le bitume de la rancœur. Le Chat leurs accordaient pourtant peu d'intérêt, concentré sur le moment de sa fuite, parce que bien sûr, il ne comptait rien payer. Son aubaine arriva quand, dans le centre de la pièce, un plateau entier fut renverser par on ne sais quel moyen sur deux ivrognes assez costauds, ils se levèrent, commençant une esclandre violente, des cris, des injures, des coups, il n'en fallut pas plus au chat pour détourner l'attention de tout le monde et il fila sans demander son reste. Malheureusement, le barman avait l’œil, il hurla quelque chose comme « PUTAIN DE CHAT » mais déjà, l'ombre hasardeuse et forte bourrée du chaton s'éloignait dans la nuit, espérant de pas être suivie de trop près. Après tout...il allait trouver le moyen de se fourrer dans une situation pas possible d'ici moins de cinq minutes...vu sa chance.

    Et ça ne manqua pas, puisqu'il ne fit pas 100 mètres, avant de se retrouver les pattes prises dans un câble qui...traînait là ? Et plus Le Chat se débattait, plus il s'emmêlait, bien trop embrumé par l'alcool pour réussir à réfléchir posément.
    © By Cheshire
    Excalibur
    Excalibur
    Drink on. Drink all alone. A drink together.
    L'oubli d'une nuit de haine.

    Putain d’humains.

    Saletés d’êtres vivants.

    Saleté d’humanité.

    J’crois que je suis bourré. Enfin. C’est drôle la vie, c’est drôle de vivre. Ça me fait tout bizarre. De sentir que j’ai des tripes, des vertèbres. Des côtes. Un cerveau…

    Ca me débecte. C’est sale un humain. Mais c’est noble. Juste assez noble, pour que je n’ai pas envie d’arracher cette peau de la surface de mon corps entier. Juste assez pour que je puisse me sentir vivant, si ce n’est à l’aise.

    J’ai toujours été ailleurs. Quand j’étais épée, je voulais être humain. Et me voilà humain, regrettant de n’être une épée.

    Quel calvaire.

    Je lève les yeux au ciel, rencontre le plafond et lâche un rire. Un vague rictus naît sur ma face. Ma saleté de face. Dans mon dos, c’est comme un relent d’égout que je ressens. Que je sens. Jusque dans mes os. Quelques hurlements traversent la poix d’alcool qui m’isole du monde. Tout est floue. Tout est noyé. Comme au fond, dans les tréfonds silencieux d’un lac.

    Je me prends une, il me semble authentique, chope remplie de bière dans la gueule. Ma bulle explose, tandis que je me retiens in extremis pour éviter à mon nez le même sort. Je me suspends au bar, le visage à quelques centimètres du sol.

    Whoh. Ca, ça dessoûle.

    J’avale de travers et me redresse, couvert de mousse et une belle cicatrice au-dessus de mon œil gauche.

    Ce n’est que maintenant, que je remarque que le bar est devenu un véritable capharnaüm. Je crois repérer le gars m’ayant balancé sa chope, j’espère accidentellement. Je crois, accidentellement. Balle perdue, comme on dit.

    Mon regard balaye la pièce. Dubitatif.

    Un beau foutoir de coups de poings et de gros balourds s’assommant d’insultes. Le barman hurle et je crois entrevoir une silhouette sombre qui s’enfuit du bar.

    Une silhouette avec des oreilles de chats. Et une queue de chat.

    Mes yeux papillonnent et un grand sourire éclaire mon visage.

    Un chat ! Mais j’adore les chats moi ! Les animaux, c’est bien les seuls trucs que j’ai jamais aimer tuer. Car je connais mon tranchant. On a jamais eu besoin de me tester sur des chatons, moi. Ni sur des chiens. Bien que j’ai découpé nombres de cavaliers et leurs montures en tranches.

    De chats. Je n’ai pas souvenir d’en avoir un jour tué.

    L’esprit encore embrouillé, j’avance vers la sortie, suivit du regard par le barman, visiblement sur les rotules.

    L’pauvre, faut dire, une partie de sa soirée est foutue là. Si ce n’est son commerce…Je ricane.

    « Cherche pas l’épée, il doit être loin maintenant ce putain de chat. »

    « J’te demande pas ton avis ! »

    Je sors finalement de l’endroit confiné et chaud. Dehors, le froid me mord la peau et je frisonne de plaisir. De plaisir et aussi, d’un vague sentiment de terreur sourde. Au-dessus des bâtiments en rangs serrés, une lune sublime observe la paisible danse des ombres. La rue humide, sale et gelée, semble musicale. Raisonnante. Les bruits de chaque pas, se répercutent en échos à travers le labyrinthe des murs.

    Je pose le pied dans une flaque, les yeux écarquillés. Comme si je redécouvrais la nuit pour la première fois de mon existence.

    Et je me rends compte, qu’avant, je parlais de la lune sans même l’avoir un jour vu.

    Je plains soudainement le sort des esprits et déités sans corps. Je souffle un nuage de buée qui s’évapore en un filet translucide vers les cieux. Mes dents s’entrechoquent sous le frisson d’horreur qui me parcourt.

    C’est si beau. Juste cette rue, avec le tumulte de la guerre derrière. Avec la lumière diurne et synthétique d’une lampe usée basse consommation, jaune orangé… Un incendie se reflétant sur la surface plane de briques et de béton, face à moi. Un jeu d’ombres ce joue. Ma silhouette, noire comme de l’encre et au-dessus, des chiens enragés s’arrachant les yeux. Les ombres des hommes, se combattant pour des raisons futiles.

    Jeux de cartes, raisons morales, raisons d’argents, qu’importe.

    Ce n’est plus à moi de trancher les idiots. Ce n’est plus à moi de les départager dans leur lutte de pouvoir.

    Je ne sais si je regrette, ou haïs cette époque.

    Comment des êtres aussi infâmes que les humains, peuvent donc être si créatifs ? Si imaginatifs ? L’imagination. Voilà qui doit être le secret de leur bonheur.

    Ravalant un sanglot, je me mets en route.

    Je n’ai pas à faire beaucoup de chemin pour retrouver l’homme chat, aux prises avec une diabolique rallonge électrique. Enfin, je crois. Enfin, un câble. Une prise. Un truc quoi.

    J’ai un hoquet et je ris en le voyant ainsi se débattre. Pas sympas, mais tellement hilarant ! Je me moque ouvertement.

    C’est comme un coup de barre sur le crâne, qui s’impose soudainement à moi. C’est vraiment pas digne d’une épée sacré ce que je fais.

    Je n’ai plus envie d’être un héros. Mais c’est plus fort que moi.

    Je m’agenouille, tachant mon pantalon neuf. De toute façon, je suis déjà couvert d’alcool.

    « Calme-toi le chat. Je veux juste t’aider. J’vais pas t’ramener là-bas. Du moins, si tu me griffe pas. Enfin, si t’as encore des griffes. Enfin, j’me comprends. »

    Je commence doucement à démêler le bordel, divaguant dans le même temps, mes pupilles couverts d’un voile épais.

    « Ah, ça, c’est dans ces moments qu’on aimerait bien être une épée ! Couper tout ça, là, et hop ! Libéré le chat, haha ! »

    J’éclate de rire pour une raison obscure. Puis je lance la prise enfin dégagée, au loin. Au diable la planète. La ville la mange déjà.

    Je m’assois sur le cul, un violent tournis me prenant le crâne. J’observe sans trop savoir si je regarde au bon endroit, le chat.

    Un bon chat est un chat sur un navire. Quand ce n’est pas une belette qui le remplace.

    Un bon chat est un chat tranquille. Quand un chien ne l’est pas plus.

    Un bon chat est un chat mort. C’pratique pour le tranchant des épées.

    Qui disait ça, déjà ?

    Je souris, avant d’articuler difficilement, poivrot que je suis ce soir :

    « Gentil chat…Gentil. »

    Ou ai-je entendu cela, déjà ?

    Ah, oui ! Il y à longtemps.


     
    Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
    The Black Cat
    The Black Cat

    L'oubli d'une nuit de haine

    FT. Chastiefol
    Le câble s'enroulait partout à force que le Chat lutte, se glissant entre ses jambes, s'enroulant sur ses poignets, un grondement montait dans sa gorge, se débattant comme il pouvait quand soudain l'ombre d'un homme apparut sous la lumière crue de la lune. Le Chat baissa les oreilles, grondant, crachant, le pelage gonflé de peur alors qu'il se retrouvait immobile, incapable de bouger.
    Les plus sombres de ses souvenirs remontaient, les violences. Attachés aux arbres, pendu par la gorge, écartelés pour le plaisir d'enfant qui n'avait que l'innocence de l'inconnu comme toute couverture. Les adultes, le frappant, les coups sur ses corps maigres, les pieds percutant ses os souple dans des accès de peur, de violence gratuite. Personne ne l'avait jamais délivré de sa douleur, ils le haïssait, le frappait, il n'y avait que ces ombres derrière son regard, la peur, la douleur, la douleur encore.
    Quand l'homme approcha, son image brillante se découpant comme une ombre chinoise sur le draps blanc de l'astre lunaire, Le Chat posa un regard sur lui, son visage trahissant ses émotions, sauvagerie, terreur, animal au pied du mur, mais aucune humanité dans son regard, aucune trace de cette étincelle si étrange qui donnait au regard des hommes cette profondeur dans leurs émotions. Le Chat n'en possédait pas, le regard mortellement mort, comme celui de tous les chats. Il gronda de plus belle, tentant de mordre de ses petits crocs, les mains qui s'occupaient de le libérer, il ne savait plus trop s'il était un humain ou un chat à ce moment précis, l'alcool obscurcissait son jugement déjà bancale. Le faisant osciller entre sa nature profonde, celle d'une bête de malheur, et sa pauvre humaine conscience qui se débattait, se noyait dans la force dilué de sa peur.

    Sa voix lui parvenait comme à travers un mur, celui de ses émotions perdues, chamboulées de boisson et d'impuissance quant enfin, il fut libre. Bondissant sur ses pattes, les quatre, Le Chat l'observa, ses oreilles s'étaient depuis longtemps plaquées sur son crâne en signe de colère, d’inquiétude, sa queue fouettait l'air comme jamais, venant frapper avec nervosité les hanches du Chat. Que voulait-il cet humain ?! Lui faire du mal ?! Il pouvait lui montrer patte blanche pour mieux lui arracher les yeux et se faire des gants de sa fourrure ! Les Hommes l'avaient déjà fait ! Il ne tombait plus dans le panneau de leurs mains caressantes se saisissant subitement de sa nuque, le projetant à bas le corps pour mieux lui trancher le cœur. Toute sa méfiance de poivrot possible, son corps tanguant légèrement d'un genoux sur l'autre, Le Chat gronda

    -Qu...Qu'esécéquetu veux ! L'humain ! Lai...laisse moi je..je heuh..je hey ! Je paierrrais pas j'men ..tu vois c'est un peu ça, je m'en fiche ! Vous ne piiouv...pouvez pas me fairre plus dé mal qué vous avez déjà fait !

    Un ricanement sombre et fort imbibé lui échappa alors qu'il s'approchait de l'humain, plantant son regard mort dans le sien

    -Mes vies...mes chatons...mon corrps...ma fourrrurre, mes crrocs, mes grriffes. Vous avez déj déjà touus prrris plusieurrrs vfois ! Je vous DETESTE ! TOUS ! Je HAIS les humains ! Pourr ce que vous avez fait ! Je n'ai jamais DEMANDER à êtrre maudit ! C'est votrrre faute ! Tout est de votrre faute !

    Alors qu'il lui crachait sa haine au visage, Le Chat s'approchait de plus en plus, sa peur oubliée, remplacée par une sourde colère, rejaillissant de millier d'années de torture, ses mains se tendirent, se plaquèrent sur la gorge de l'épée, écrasant d'une force négligeable la pomme d'Adam qui s'y trouvait, tentant de le tuer, de couper son souffle arrogant. Pourquoi lui aurait-il le droit de vivre ? Pourquoi EUX auraient-ils le droit d'être heureux quand lui passerait sa vie dans le malheur ?! Alors il volerait leurs vies ! Volerait leurs souffle moqueur bon qu'à vomir des insultes à son égard ! Il volerait le bonheur des familles en prenant la vie d'un des leurs. Il leurs prendraient tout ce que lui, le pauvre petit chat maudit, ne pourrait jamais avoir. Ce n'était pas juste, ce n'était pas juste, pas juste, pas juste

    -Pas juste pas juste pas juste pas juste !

    Sans même sans rendre compte, il s'était mis à répéter ces quelques mots comme une litanie, un chapelet pour le sauver de sa douleur qui l'alcool n'avait en rien atténuées au contraire, elle n'avait fait que la faire gonfler encore plus ! Le Chat, assis sur les hanches de l'homme, le corps arqué pour peser de tout son maigre poids sur sa gorge, grondait, sifflait, serrait ses mains.

    -SI JE NAI PAS LE DRROIT DETRE HEURREUX POURRQUOI LES AUTRRES PEUVENT L'ETRRRE?! SI JE N'AI PAS LE DRROIT DE VIVRRE A CAUSE DE VOUS ALORRS VOUS N'AVEZ PAS LE DRRROIT DE VIVRRRE A CAUSE DE MOI !
    © By Cheshire
    Excalibur
    Excalibur
    Drink on. Drink all alone. A drink together.
    L'oubli d'une nuit de haine.

    Du sang. Partout ? Jusque sur la lune.

    Il y a longtemps, c’était ça. Aujourd’hui, le bitume consume mes os.

    Je crois que l’asphyxie, ne même pas traversé l’esprit. Je crois que lorsqu’il m’a mis sur le dos, qu’il m’a renversé, je n’ai même pas compris ce qui se passait. J’ai juste senti, comme au ralenti, le choc de ma tête rencontrant l’asphalte.

    La douleur d’un corps meurtri et celle, plus épaisse et consistante, d’une âme en peine.

    Lire les âmes.

    Qui donc, eut l’idée d’offrir cela à Excalibur ? Que je l’écorche.

    Mes omoplates ont tournés sur le sol, mes épaules se sont détendues, mes bras, écartés.

    J’ai continué simplement à ricaner, sans air, les yeux rivés dans ceux du chat. Pupilles mortes. Pleines de haine.

    Je les ai observés, ses pupilles. Ses iris, le rouge de son sang. Chaque veine. Chaque millimètre de sa peau, chaque ombre sur ses oculaires.

    On aurait dit deux lunes. Deux satellites. Deux planètes. Étranges.

    Je m’attendais à les voir s’ouvrir en deux, laissant sortir de leur cercle parfait, des milliers d’années de malheur. Des milliers d’années de souffrance.

    Qui seront tranchés par la lame d’Excalibur, comme tant d’autres choses inconstantes et impalpable.

    Je souffle. Un vague soupir. Un appel d’air, que ma gorge déclenche de son propre fait. Dans son désir de sentir l’oxygène assouvir la soif de mon cerveau embrumé par l’alcool.

    Je crois entendre des mots. Des mots de haine. De colère. De désespoir. Que le chat lance avec rancune.

    Je ne comprends rien.

    Je détourne les yeux et fixe mes pupilles dans le néant.

    Précisément, sur un pavé ou se reflète un liquide translucide. Une flaque, survivant depuis de la dernière pluie.

    Mon attention s’envole ailleurs. Pendant un instant même, je ferme les yeux.

    Moins d’air. De moins en moins d’air. Il me semble voir la scène de loin. De haut. Hors de ce corps. De ce corps horrible, d’être humain. Loin. Très loin. Comme happé par le sommeil.

    Je vois ce corps, cet humain, saoul, froid et allongé au sol. Un mince filet de salive goûtant de sa bouche entrouverte, de ses lèvres bleues. Son cou, marqué des griffes vengeresses d’un chat grondant et colérique.

    Immobile.

    Mort.

    Immobile.

    Piégé, faisant un avec le sol.

    Comme dans la pierre.

    Murmure.

    « Ne me parle pas de bonheur, chat… Je ne sais pas ce que c’est. »

    Je hurle. Je crois que je hurle.

    C’est sûr que moi, je hurle.

    Et mon corps fait ce même.

    Ce corps, froid et mort… C’est donc moi ?

    D’un puissant coup de rein, je déséquilibre le chat, tends soudainement mes poignes et l’attrape par le col. Je n’essaye pas de dégager ses mains. A quoi bon ? Quelle importance ?

    La seule chose que je vois, en ce moment, c’est le passé. Un vieux souvenir, flottant dans le vide de ma conscience. L’image d’un homme, d’une silhouette grise se découpant sur le soleil. D’une main d’homme me levant, tandis que je scande mes plaintes…

    Tandis que je hurle ma haine, mon désespoir, ma rancune, ma peur.

    Puis m’enfonçant dans la pierre.

    La pierre.

    « PAS JUSTE ? RIEN N’EST JUSTE ! RIEN N’EST JUSTE, CHAT ! NE ME TOUCHE PAS !»

    Je prends son visage en coupe, la gorge en feu, les poumons ardents, l’oxygène circulant avec difficulté, mais circulant encore.

    « TOUCHE PAS TOUCHE PAS TOUCHE PAS »


    Je plante mon regard dans le sien, me retient de le mordre, de le trancher avec mes seules armes. Et je le sens. De ce maudit contact, de ce maudit contact que je prohibe, je sens la rancune. La rancune et la haine. La peur et la peine.

    Un chat, est un chat.

    Le noir est une des couleurs du sang, quand les yeux n’ont pas le temps de le voir.

    Les ombres des hommes qui se profilent, jurent notre malheur.

    Epée ou chat. Chat ou épée. Chacun son désarroi. Chacun son lot. Chacun sa souffrance.

    Mais je ne veux pas porter, ni savoir la sienne. Je ne veux même pas le plaindre.

    J’ai déjà assez de mon désespoir pour moi seul.

    Ma voix se brise, puis se renforce. Un cri me déchire de l’intérieur. J’ai l’impression de n’avoir plus de cœur. Je ne comprends pas comment ce corps réagit à mes émotions.

    Emotions. Je ne suis qu’un sac d’émotions.

    « Vide. Pendant des années. Vide et seul à hurler ! Vide ! Sans rien ! Ni même moi ! Dans l’épée… L’épée dans la pierre…L’épée au fond du lac… Manipulé…Détruit…Utilisé…Salit… Abandonné…Souillé…Tué…»

    Une de mes mains descend le long de l’épaule du chat. Je le serre si fort, mes phalanges me font mal.

    « SALES HUMAINS ! »

    Ma voix est rauque d’avoir tant hurlé. Je tousse violemment.

    Je suis sur le chemin inverse de celui du chat.

    Je suis différent du chat.

    Moi je n’ai pas subit ce qu’il a subit.

    Je n’ai pas souffert comme lui. J’ai eu assez d’une seule vie pour expérimenter la déchéance.

    Je suis devenu fou.

    Fou à en devenir mesquin.

    Mais je suis comme lui sur un point.

    Peut-importe pourquoi, lui et moi, nous détestons les humains.

    Et cela me fais sourire. Sourire et rire. Donne envie de danser. Très envie de danser.

    J’ai la nausée.

    Et je ferais comme lui.

    Moi aussi, je vais les tuer.

    « Ne me traite pas d’humain, chat insolent… Je n’ai pas choisis de le devenir. Et je n’ai pas choisis d’être un outil de destruction, qui n’a le droit à rien… Pas même d’être.»


    Mes yeux brûlent.

    « Saleté de chat… Va blâmer ces porcs d’êtres humains, pas moi ! Pourquoi moi ? »

    Ma hargne est lâchée.

    « POURQUOI j’ai dû être une épée? POURQUOI j’ai dû être abandonné au fond d’un LAC et piégé DANS LA PIERRE ! Pendant des années…A crié.»


    Je fixe le chat de mes yeux sanglants.

    Ce rouge que je porte, ce rouge qui pue le sang.

    Ahhh. La folie des meurtriers me marque et m’habite encore.

    De toute ma force, je repousse le chat avec un élan de dégoût.

    Il en faut peu. Je suis plus fort. Moins chétif. En meilleur forme.

    Mes yeux se voilent de larmes, je saute d’un bond sur mes jambes et recule en trébuchant.

    Comme si je dessinais au sol avec mes pieds. Comme une chorégraphie mal interprété. Ma tête balance d’un côté, puis d’un autre. Entre les immeubles, je vois des lumières s’allumer, puis s’éteindre. Une musique remonte du fond de mon crâne jusqu’à mes souvenirs et je crois l’entendre. Je tangue, trébuche, hésite, perd l’équilibre. Mes inspirations sont sourdes, mes expirations, chantées et bruyantes.

    Plus rien ne me porte. Je me laisse glisser le long d’un mur. Je serre mes bras et lève mon regard vers le chat.

    Le monde tourne.

    Puis se stabilise.

    De l’air !

    Pas assez d’air.

    Plus assez de force.

    Trop d’alcool.

    Trop de souffrance.

    Qu’il m’achève s’il en a envie.

    Cela n’a plus d’importance.

    Moi, je danse.

    Mon pied bat la mesure, un sourire apaisé illumine mon visage.

    La nuit, le vent froid et brûlant.

    Je le fixe, le chat, intensément.

    Un rictus. Les dernières braises de ma haine.

    « Ne me touche pas… Personne ne me touchera plus jamais… »

    Et cela, est une certitude.


    Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
    The Black Cat
    The Black Cat

    L'oubli d'une nuit de haine

    FT. Chastiefol
    Il sentait son poids sous son corps, son regard sur lui s'éteignant petit à petit. Il sentait la chaleur de sa vie entre ses doigts, en position de force, c'était si rare, si insignifiant, méprisé qu'il était. Haine, solitude. La douleur devint jumelle, trouvant dans la détresse d'une épée trop émotive son semblable de perte et de terreur. Le Chat le voyait, sa folie rongeant son corps, son esprit, il sentant plus qu'il n'y comprenais son agoni. Enfermé, enfermé dans le sac, enfermé dans la pierre, étouffé dans le lac, noyé dans la rivière. Il comprenait si bien, si fort, que les larmes montèrent à ses yeux si vide, si habituellement dénué d'émotion. Ses cris étaient des lamentations qui trouvaient écho dans sa propre douleur. Il reconnaissait, se reconnaissait en lui, il y voyait les larmes, la douleur, la peine, l'abandon. Personne pour nous aimer, personne pour prendre soin de nous. Utilisé, maltraité, né dans un corps encore et encore. Chat noir, épée divine. La différence semblait total et pourtant ce fut dans ses mots que Le Chat se retrouvait le plus, dans sa douleur qu'il se baignait. Loin du grand méchant loup qui tentait de se cacher sous une peau de mouton sans jamais essayer de le comprendre, loin des dragons et des enfants qui n'avait d'intérêt pour lui que la seconde suivante. Loin de tous. Près de lui. Un choeur chantant le malheur, la lune pour seule témoin émouvant de leurs abandon. Non il n'y avait rien, rien d'autre et il l'entendait, son cœur battant, ses larmes brouillés, son souffle alcoolisé sur son visage alors qu'il le renversait. Il entendait presque son âme, lui Le Chat maudit, Le Chat du diable, il entendait son âme pleurer, il voyait les larmes invisibles que les humains ne pouvaient pas voir. Il sentait l'odeur du chaos en lui et soudain, il fut seul. Abandonné dans cette ruelle, réalisant plus tard, dans la douleur, que le jeune homme s'était éloigné, se plaquant contre un mur, semblant encore une fois se parler plus à lui-même qu'au Chat. A genoux, malheureux, les oreilles basses et le visage inondé, Le Chat pleura.

    Depuis la première fois de cette nouvelle vie, il pleurait, depuis la première de toute son existence, de toutes les vies de chat qu'il avait connu. Il pleurait. Qu'importe autrefois la douleur ou la peine, il n'était qu'un chat. Aujourd'hui, il avait troqués ses pattes et ses griffes pour des mains capables d'essuyer les larmes de détresse qui roulait sur ses joues, enfant perdu qu'aucun Peter Pan ne viendrait jamais cherché, la tête levée vers le ciel, il pleura, il pleura encore et encore, criant sa peine, laissant sa voix libérer des siècles de souffrance, d'abandon, il n'avait pas besoin de mot, ses cris traduisait les millions de vies qu'il avait subit, perdue, dans la douleur ou la tristesse. Chaque fibre de son corps se rappelait à ses milliards de souvenirs qui arrachait sa raison comme des griffes de diamant. Il souffrait, il souffrait et voulait que quelqu'un le sache, au moins une personne, juste une. Qu'une seule personne sur cette terre ou dans une autre, se souvienne de lui, de sa vie, de sa douleur. Que quelqu'un se rappel du Chat. Il ne voulait plus être juste « Le porte malheur » il voulait être lui-même, il voulait vivre, vivre et connaître le bonheur, une fois dans son existence, une fois sur ce monde maudit comme il l'était, il voulait être heureux. Était-ce là trop demandé ? La haine du monde, ne l'avait-il pas assez portée ? Alors il pleurait, ses occasions manquées, il pleurait les choses qu'il n'avait jamais pus faire, il pleurait les personnes qui l'avaient aimée, aussi peu nombreuse soient-elles. Il pleura encore et encore, miaulant, couinant et sanglotant jusqu'à sa gorge lui fasse mal, jusqu'à ce que ses yeux n'est plus aucune larme à verser.

    Il savait que le monde était injuste. Il le savait depuis tellement longtemps. Son regard se posa sur l'épée toujours blottit dans son coin, semblant au prise avec ses propres démons et Le Chat s'approcha. Son corps vint se lover contre la hanche de l'épée, pleurant encore un peu, chassant ses dernières larmes du coin de la main, expirant pour expier sa faiblesse, sans jamais toucher l'épée directement, il se contenta d'un toucher discret, son corps contre le sien, sa chaleur enjoignant sa peine, le vide et le calme de son cœur reprenant petit à petit le dessus malgré l'alcool imbibant ses cellules.

    -...tu n'es pas humain. Toi aussi...tu es perrrdu ? Je...les déteste. Les humains. Tous les humains. Ils sont méchants, on ne peut pas leurr fairrre confiance. A aucun d'eux. Ils sont mauvais. Mais...si...si tu n'es pas humain alorrs...parrdon.

    Le Chat vint doucement poser son visage contre le genoux d'Excalibur, fermant un instant les yeux. Essayant de ne pas sombrer à nouveau dans la mélancolie qu'il traînait derrière lui comme une amante impatiente et collante.

    -Moi aussi...Ils m'ont jeté dans les lacs. Dans les rrivières. Enferrrmé dans des sacs. Rrroué de coup...Je me suis noyé moi...j'ai soufferrrt la morrt des millions de fois, j'imagine que ce n'est pas parrreil que d'êtrre enferrmer...au moins avec la morrt il y a une liberration. Ils mérriterraient tous de mourrrirrr.

    Ses yeux de lune s'ouvrir à nouveau, la pupille pleine, dénuée de lumière. Il tourna légèrement la tête vers l'épée, posant son menton sur genoux. Ses oreilles toujours basses, son cœur tambourinant doucement dans sa poitrine alors qu'il plongeait son regard dans le sien, l'émeraude opposant le rubis en silence.

    -...Ils devrraient payer.
    © By Cheshire
    Contenu sponsorisé
    epsilon
    créateur de code depuis 2018