Je suis né à Boston un 19 Janvier. Mes parents biologiques étaient David Poe Jr. et Elizabeth Arnold. Je ne me souviens pas vraiment de quel genre de parents ils étaient car ils sont morts quand j'étais encore petit. Un couple d'acteurs fauchés d'après ma famille adoptive. J'ai été recueilli par John Allan et sa femme Frances d'où mes deux noms de famille. J'ai donc passé la plus grande partie de mon enfance en Virginie. Les études, ce n'était pas pour moi, même si je faisais partie des bon éléments . Malgré l'insistance de mon père adoptif pour me voir faire une grande carrière, il dut constater à ses dépends que je ne voulais qu'écrire. La plupart du temps, je ne faisais rien pour arranger nos relations. Je ne voulais que vivre de mes poèmes sans entendre parler des problèmes du monde réel. Est ce que je n'étais qu'un irresponsable qui fuyait ses problèmes? Sûrement. Pourtant, malgré ma vie majoritairement précaire, je devins reconnu, apprécié et petit à petit, un « génie ». Pourtant, je pensais que c'était perdu d'avance au départ, le nombre de mes écrits étaient peu appréciés, on me traitait de fou, d'alcoolique mais je m'étais armé de patience. Et puis , en 1833, vint "Manuscrit trouvé dans une bouteille" qui me permit d'obtenir une maigre reconnaissance. Mon succès ne fut enfin réel qu'en 1845 avec la publication de mon poème "Le Corbeau". Ah ce funeste ami ~. Peut-être était-ce lui le provocateur de la démence qui me suivis jusqu'à ma mort. Ma bien-aimée mourut deux ans avant moi. Puis je subit paralysie faciale, crise d'éthylisme et pour une raison dont je ne me souviens plus, une ingestion trop forte de laudanum dont j'eus bien failli mourir d'empoisonnement. Aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de regretter. Le regret de ma défunte femme qui n'a pu connaître une vie aisée et tranquille avant sa mort. Le regret de mon père qui voulait me comprendre, apprendre à laisser de coté ses envies de me voir grand marchant pour connaître ma passion de la littérature et du lyrisme. Peut-être Dieu m'a t-il puni à ma mort. C'était un terrible moment. Tuberculose et Alcool ne font pas bon ménage. Enfin, je ne sais même pas de quoi je suis mort après tout. Mais quels horribles derniers instants je vécut. Sombrant dans le sommeil éternel, seul, le cerveau divaguant, à un hôpital en compagnie d'inconnus. Le tout puissant m'as t-il fait revenir d'entre les morts pour que je me rachète de cette triste existence?

Je ne me rappelle point de ce qui se passa avant que je me réveille, à la tête aussi lourde que du plomb, dans le monde étrange de Pandora. La première chose que je voulais savoir était si j'avais gardé ma croix chrétienne à mon coup. Puis j'ai essayé de trouver un point de repère. Saurais-je pour quelle raison je me trouves dans cet univers chimérique?